Le nazisme et ses criminels inspirent le septième art tout autant que la littérature. Comme si les exactions de ces hommes devaient être traitées autant dans un but de compréhension, que de devoir de mémoire, ou encore de fascination ou de réconciliation avec l’Histoire. Le réalisateur russe Kirill Serebrennikov fait une première entorse à sa langue natale pour adapter le livre d’Olivier Guez sur le criminel de guerre nazi et médecin d’Auschwitz, Josef Mengele. Et il le fait à sa sauce et tel qu’on le connaît : mise en scène tape-à-l’œil, durée excessive, interprétation de qualité, moments intenses pour un ensemble ténu et austère. En gros, La Disparition de Josef Mengele contient autant de défauts que de qualités, pour une œuvre décousue et peu aimable, mais qui contient tout de même de grands moments de cinéma et s’essaie au portrait (terrifiant) d’un monstre. La banalité du mal…
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné:
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