Adaptation molle d’un roman de Fruttero et Lucentini par un réalisateur que l’on a connu plus inspiré. On comprend très vite que Comencini ne se passionne guère pour cette intrigue policière touffue qu’il filme la plupart du temps en plans larges et statiques, accentuant le côté théâtral de personnages trop caricaturaux. Mastroianni est pareil à lui-même, c’est-à-dire excellent, mais aussi bien Jean-Louis Trintignant en bourgeois homosexuel et Jacqueline Bisset en épouse à la fois hautaine et aguicheuse d’un riche industriel «sonnent faux», sans doute desservis par un doublage italien qui ne leur correspond pas.