Difficile de faire l'impasse sur les inspirations de Guillermo del Toro alors perçons l'abcès : le début du film a un goût de Jean-Pierre Jeunet que l'on oublie au fur et à mesure que le conte se narre sous nos yeux attendris. Tendre... à l'image d'Elisa et de sa Bête qui braveront vents et marées pour s'aimer. C'est un joli conte, avec tout ce qu'il a de manichéen à offrir. Le méchant est TRÈS méchant, les gentils sont TRÈS gentils. Toutefois, c'est aussi un film sur la différence, qui n'est pas forcément là où on l'attend. Malgré des personnages caricaturés, on se laisse alors bercer par cette belle histoire qui nous réapprend à nous émerveiller et à accepter l'impossible.