le 24 janv. 2022
Un bon début puis...
Voilà un film qui débute très bien. La Maison des otages est réalisé par William Wyler, qui est un bon cinéaste, et il y a un casting de qualité malheureusement ce mélange de thriller et de polar...
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''The desperate hours'' – 1955 de William Wyler, avec Humphrey Bogart et quelques autres, est un métrage honnête qui sent un peu trop la pièce de théâtre cachée derrière.
Bogart n'est pas crédible dans ce rôle de dur-à-cuire-sans-pitié, il a surtout l'ait fatigué et au bout du rouleau. Dewey Martin est fade – avec un rôle de mijoré – et Robert Middleton en fait des tonnes dans le registre patibulaire bas du plafond, ce qui le rend plus clownesque qu'inquiétant. Autant dire que la triplette de fugitifs qui envahit la maison, n'est pas le tiercé gagnant au rayon de la tension.
Dans cet opus, Wyler fait une peinture idéalisée des vertus de la famille américaine bourgeoise sachant faire face avec cran, courage et héroïsme à l'adversité qui menace sa stabilité. En définitive, les méchants sont tués sans qu'aucun n'ait eu à se salir les mains, car c'est la police qui fait le sale boulot, et la police fait bien son bouleau aux Etats Unis d'Amérique.
Peinture en définitive aussi crédible que l'écart d'âge entre la grande sœur de 19 ans et le petit frère de 9 ans dans une famille traditionnelle bourgeoise étasunienne – mais la crédibilité n'est sans doute pas la question.
Le fait divers duquel est tiré le roman puis la pièce a été l'occasion d'un procès intenté par la famille prise en otage contre la presse – Time et Life – pour avoir publié un article mensonger noircissant le comportement des ravisseurs dont la famille avait reconnu le comportement correct et courtois... Mais il faut bien que ça saigne un peu pour vendre.
That's entertainment !
Nota : à comparer avec ''Cry terror !'' sorti trois ans plus tard sur le même thème.
Créée
le 30 sept. 2025
Critique lue 2 fois
le 24 janv. 2022
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