Le film n'est aucunement une suite du précédent film (Mélodie de la rancune) ; on repart avec une nouvelle héroïne, comme s'il n'y avait jamais eu les 4 premiers film.
La nouvelle femme scorpions est ainsi un un reboot (et non un remake à proprement parler), du premier film.
Les ingrédients (viols, passages à tabac, flic/politiciens véreux, univers carcéral féminin) restent inchangés sauf deux :
- Ce n'est plus Meiko Kajo et son regard assez terrifiant qui incarne Nami ; la nouvelle actrice (Yumi Takigawa) s'en sort honorablement mais peine à prendre le relai dans le rôle titre.
La comparaison fait mal.
- Urami bushi n'est plus le thème du film. C'est logique dans la mesure où il avait quand même été utilisé quatre fois de suite. Reste que le nouveau thème est totalement oubliable ; un nouvelle fois la comparaison est très nettement en défaveur du reboot.
Le tout se laisse regarder, ça reste efficace même si tout est (pour les habitués de la saga) prévisible.
En termes de réalisation, aucun progrès. Il y a même des phases où la caméra n'est pas tenue (on dirait une caméra à l'épaule et donc sans trépieds sur rail pour éviter les mouvements de caméra).
Au final, force est de constater que "La nouvelle femme scorpion : prisonnière 701" c'est un peu l'ancienne en un peu moins bien.
En synthèse : un reboot totalement dispensable