Le plus fort :
On y voit des corps empêchés par la structure familiale. Des parents parfois à bout. Le cœur du film est le rôle du père. Celui-ci peut s’enfuir, partir seul. « Il est où jean-phi? ». Et on le comprend.
Cependant la mère ne peut pas disparaître. Le rôle féminin de mère est moins enclin à pouvoir se dégager du temps seul. Du coup elle pleure, elle crise et elle craque. Puis elle reprend son rôle. Comme si de rien n’était.
Pourtant le film n’est jamais moralisateur. On sent de l’amour parentale, la réalisatrice dédie son œuvre à ses enfants « qu’elle aime plus que tout ». La mère aime ses enfants et cette structure qui l’empêche, c’est franchement touchant. C’est une sacrée aliénation mais on ressent des émotions. C’est jamais simpliste.
Toujours naturaliste, le film montre aussi la vie simple d’une famille lambda. Aucun mythe de l’artiste, une mère banale qui craque, avec un beau-père souvent absent. Et beaucoup de caca : C’est fort
J’aime assez l’idée déjà présente dans son autre film que les vacances c’est toujours assez chiant. Surtout prévoir les vacances. Ça mène à des engueulades. La famille c’est jamais vraiment la joie, tout le monde le sait mais fallait le montrer.
Tous un peu médiocre, mais surtout pendant les vacances d’été.