Je préviens d'abord que j'écris cette critique avec beaucoup de mal (des émotions disons), voir le film était difficile, avant d'aller le voir je me souviens que même une heure avant d'aller le voir j'étais nerveuse, anxieuse, avant d'aller le voir, pendant le film ça aller en absolu mais y avait des moments où c'était très intense et je détournais le regard de l'écran voir la tête.

Avant de vous décortiquez quoique ce sois juste l'essentiel : y a des clés dans ce film, bon nombre des choses que l'on voit sont des aspects qui doivent alerter dans une relation (j'entend ça au de là du fait que c'est une mineur et euh.. un cinquantenaire .. ) le truc c'est que le film a un intérêt si on le regarde au delà de cette "relation", au de là du moralisme mais surtout avec un angle féministe.

J'avais commencer à écrire cette critique day-one mais j'ai laisser tomber car c'était lourd pour moi d'écrire à ce propos.

Ce qui m'a apparu quand j'ai lu des critiques sur ce site avant de voir le film, c'est que les gens qui ont écrit n'ont aucun pied dans la littérature féministe (sauf peut être certain.e.s mais j'en ai pas vu les mots.. pas grave) dans une autre mesure ça m'a frappé en sortant de la salle mais je me suis demander si on a vu le même film, de fait oui mais ! justement, de l'importance du regard ou du prisme avec lequel on regarde.

En tout cas pour esquiver le crétinisme je tiens à poser pour commencer que je tiens à utiliser comme d'autre les mots de "monstre", de "sociopathe" ou de renvoyer à la psychiatrie (des choses que j'ai peut lire, du moins le jour de la sortie du film) avec ce genre de terme on passe à côté d'un truc fort simple, c'est un humain qui a fait ces choses là, sauf que quand on dit "monstre", "sociopathe" ou qu'on renvoie à la psychiatrie, on a juste envie de se dissocier, on a juste envie de se dire "ça peut pas être moi" ou que ça ne peut être un membre de mon entourage, même si à bonne entendeur, la situation décrite dans le film (réel hein) est délirante tellement elle cumule les horreurs, j'espère me tromper en me disant que c'est délirant, mais, bien des éléments pris en tant que tel sont hélas récurent dans les relations toxiques.

Probablement ma critique sera brouillonne et imparfaite en matière d'analyse d'ailleurs mais je vais essayer de rédiger tout ce que j'ai retenu (je trouve qu'il y a beaucoup à dire malgré tout, puis j'essayerai d'aller un peu au de-là du film).

Un élément qui m'a chagriné en regardant le film et une certaine pensée, c'est que peut être Vanessa Springora aurait peut avoir une carrière littéraire qui ne se limite pas à Le Consentement en le sens que dans le film on voit qu'elle avait un potentiel, une capacité, mais comme dit un personnage dans le film "il faut être bien sa peau" ou "intérieurement" ou "dans la vie" et ça fait tellement mal comme phrase car dans le film on voit clairement une aspiration chez elle mais on sait (helas) que pour le moment elle n'a écrit que Le Consentement et je crois hélas qu'elle ne fera peut être pas plus du fait que son rapport à la littérature doit être aujourd'hui traumatisant, ce traumatisme passe très justement car elle a eu affaire à Matzneff.

Ce qui m'a frappé c'est un certain nombre d'aspects (que vous pouvez retrouver dans le violentométre ) plein d'élément qui peuvent sembler de l'ordre du détail si on résume à "relation majeur-mineur" mais de fait il y en a déjà eu un certain nombre des films qui décrivent cela (j'ai vu Kung Fu Master, Clément, Cybéle, Les Fleurs de l'âge) quand on regarde Le Consentement les comportements toxique sautent aux yeux. Concernant Springora et la littérature c'est justement une forme d'asymétrie qui m'a frappé, elle accordait une certaine importance à Matzneff, certains de ses écrits (même si dans le film elle a eu directement une grosse réserve après avoir tout lu) quand Matzneff disait qu'il allait écrire sur leur "histoire d'amour" elle écoutait mais quand elle affirmait vouloir écrire sur lui, ça ne l'intéresser pas et on voit dans le film à ce moment là qu'il ne l'écoute pas, ne lui accorde aucun crédit.

Parmis les comportements on remarque aussi qu'il a cherché à l'isoler de sa famille et de ses amis, il se moquait de ses camarades de classe par exemple, la mettait en doute quand elle voulait partir en soirée avec ses potes ados comme si elle devait se méfier, quand elle avait un crush sur quelqu'un de son âge, elle disait "il n'a pas d'expérience et tu dois te méfier de lui", c'est ce type de comportement qui doit être alertant et je trouve que le film fait plutôt bien ce travail d'exposer en image ce qui ne va pas.

Pour continuer le dénombrement, il y a aussi l'idée que quand elle est en colère contre lui, qu'elle est pas bien ou qu'elle se met à avoir des réserves, il se met à la culpabiliser en usant de son statut d'écrivain qui écrit à la sueur de son front (il serait capable de dire ça je pense) il dit même à un moment "tu serais donc une féministe" (en utilisant le terme de manière péjorative) alors que rien de ce qu'elle ne dit n'est à proprement parler radicale, elle ne fait que se défendre au fond (après la phrase "men are trash" n'a jamais autant résonner dans ma tête pendant un film)

Le pire cependant à mes yeux c'est l'usage que Matzneff a de la littérature, c'est connu que ses écrits c'est surtout un journal, plutôt un journal de "chasse" même vu qu'il a un comportement de prédateur mais au travers du film on comprend un autre usage, vu qu'il parle d'absolument toutes ses relations dans son journal (publié par la suite) il n'hésite pas à faire plier Springora avec ce genre de menace, quand elle a un comportement qui lui plait pas il prend son encre et se met à écrire en disant à haute voix ce qu'il écrit et il décrit en quoi Springora serait "mauvaise", donc... on est au de-là du carnet de chasse, c'est pratiquement son support de crime et son arme.

Comprenons une chose, les relations mineur-majeur c'est asymétrique au départ mais la personne qui est majeur choisis délibérément d'appuyer ou non cette asymétrie, Matzneff l'appui très clairement et c'est précisément en ça que le film est dur à regarder.

Cependant ce que j'ai trouvé le plus horrible dans le film en terme de personnage, ce n'est pas Matzneff, c'est tout ces adultes à côté qui sont soit complaisant, soit ne font rien, en ça je suis fatiguée qu'on parle de monstre car c'est une manière de se rassurer, se distancier, se déresponsabiliser. Comprenez par là que dans les cas d'abus sur mineurs à peu près 80% c'est des cas connus où l'abuseur est connus par la victime mais donc aussi l'entourage, faut pas penser juste à l'abuseur et l'abusé mais aussi la place des gens autour, la relation à eux à tout cela.

Je vais revenir sur la fin sur le cas Matzneff mais ....

Maintenant ! Au de-là des dialogues, le.a cinéphile random va se demander "est ce que le film est bon en tant que film" et bien oui n'en déplaisent à senscritique.

On ne peut pas dire que c'est juste un biopic à la française, de nombreux choix on était fait et qui appuie l'idée comme quoi le fond et la forme c'est la même chose. Partons du principe que le film relate un trauma avec une charge émotionnel, ça passe parfaitement lors du montage et du traitement de l'image, du son... le plan d'ouverture où Springora est habillée mais marche vers la scène et se trempe, ça me rappelle la fin de Happy End de Haneke, y a un certain vide qui se communique mais en même temps il y a la voix de Matzneff qui parle de leurs relations comme d'un truc tout à fait charmant.

Des gens on affirmait que si le film parle du consentement, il fait parler d'avantage Matzneff que Springora, pour le coup je ne suis pas d'accord, elle parle suffisamment pour qu'on arrive à distinguer un personnage, mais surtout, une grande partie passe par le jeu d'acteur qui est franchement réussi (l'actrice en parle dans cette interview ) disons que beaucoup passe par le regard et le rapport au monde (façon d'être) disons qu'on comprend comment elle se fait écraser par Matzneff car elle incarne bien ce que peut être une ado, elle découvre le monde (propre aux mineurs quand ils sont plutôt jeune, donc ça s'applique à Springora qui a 14 piges dans le film) elle cherche une certaine reconnaissance (vrai de beaucoup de gens mais chez les ados c'est plus précis) qui pour elle passe par le fait d'écrire, de lire, disons qu'il est question chez les ados de se trouver une place dans le monde (pas généralité hein, mais disons que c'est une période où les gens ont d'avantage tendance à se chercher que plus tard, même si passé 20 ou 30 ans tu peux encore être perdus dans ta vie et te chercher) tout ce genre de chose arrive à passer par le simple regard de l'actrice, comment elle se positionne face à d'autre adultes en comparaison à d'autres ados - disons que quand il est question d'être acteur.ice, il est question de faire corps à mes yeux - même dans certains angle de caméra ça arrive à passer mais ça disons que je déduis selon ce qui a peut être dit dans l'interview, je pense que y a eu des démarches tout autant consciente dans le cadrage.

On pourrait écrire d'avantage sur le personnage de Springora, il est curieux mais autant juste regarder le film.

Pour ce qui est de Matzneff j'ai du mal à dire si le rôle est parfaitement incarné puisque j'en ai vu des interviews (dont une où il parle juste de cinéma ) et ça ne résonne pas pareil, cependant ils ont réussis à recréer le personnage qu'est Matzneff au travers d'une imagerie (et je considère que c'est surtout un personnage puisque pas grand monde ne lis ou n'a lu ses livres), bien sûr il y a les plateaux de Apostrophe mais il y a aussi le nombre de photo que l'on a de Matzneff dans des jardins parisiens qui sont imités dans certains plans assez fugace mais qui font mal de part leur symbolique, cette symbolique se retrouve aussi dans l'appartement de Matzneff, lors des premiers plan dans l'appartement on voit une image de Alice Liddell (la fille qui a inspiré Lewis Carroll, bon et accessoirement pour ceux qui ont vu le film... y a du débunkage à faire, surtout si on est spécialiste de Lewis Carroll) faut comprendre que les images d'Alice Liddell ont une certaine importance dans les communautés ou l'imaginaire pédophile (le forum Vision of Alice est une reférence à ça par exemple, mais bon nombre de site du darkweb à ce que l'on en sait via wikipédia ont été nommé en référence à cela), quand Springora pointe du doigt la photographie, Matzneff pointe autre chose du doigt comme pour détourner l'attention et c'est une icône de la vierge Marie, ce qui renvoie à un élément important dans les écrits de Matzneff à savoir un rapport à l'orthodoxie (je peux pas vous en dire d'avantage, je n'en ai pas lu du Matzneff) c'est ce type d'imagerie qui par ailleurs pose l'asymétrie. Il existe un autre plan intéressant pour ce qui est des images de l'appartement qui disent d'avantage sur Matzneff (j'essaye de mettre un lien vers le plan mais il est visible depuis senscritique) outre la photo de Alice Liddell, on peut remarquer Nietzsche et Baudelaire, on pourrait se dire "juste un littéraire lambda", pas vraiment pour le coup, Nietzsche c'est en raison d'un côté "au de-là du bien et du mal" comme quoi l'amour n'aurait pas d'âge en gros (y a des répliques de ce type dans le film) mais ce qui réunnis Baudelaire et Nietzsche c'est un côté antimoderne et réactionnaire, c'est un rare élément qui permettrait via le film de mettre une étiquette sur ce qu'est Matzneff politiquement, puisque l'apologie de la pédophilie s'est fait à droite et gauche, disons que Matzneff a une proximité avec la nouvelle-droite (Alain de Benoist en particulier qui a fait l'éloge de Matzneff dans la revue Elément) mais via le film on ne peut s'avancer d'avantage à ce propos et ce que j'exprime reste une extrapolation sur ce que renvoie (ou peuvent renvoyer ?) des images.

Un élément de cadrage par contre m'a interpelé, si vous voulez on peut voir des livres avec comme nom d'auteur "Gabriel Matzneff" mais je regardais attentivement, jamais on ne voyait le titre du bouquin, perso vu que j'ai vaguement exploré les écrits qu'il a fait (chuis un peu rat de bibliothéque donc faire du repérage dans un auteur ça me parle) on ne savait jamais le titre mais quand le libraire dans le film parle à Springora il dit "c'est un très bon, mais ce n'est pas un livre pour les personnes de votre âge", il me semble que le choix de cadrage mais j'ai du mal à donner une interprétation, il peut y en avoir plusieurs, ça peut être que Filho n'a pas envie qu'un gars se dise "ok ça part en liste d'achat" (tout à fait louable) ou alors c'est comme un aspect de l'horreur qui consiste à ne pas montrer et de laisser libre court à l'imagination, peut être comme moi qui me suis demandé "lequel ça pouvait bien être" ou autre chose, mais c'est forcément volontaire.

Niveaux montage à présent, je trouve que le film gère plutôt bien une certaine destruction, c'est assez fugace par moment mais ça l'est d'avantage sur la fin car c'est une manière de présenter des frustrations, des hurlements sans voix, c'est un peu ... baroque ? sur la fin j'ai pensé à Nicolas Roeg et Emir Kusturica, il y a des choix de mise en scène assez particulier, y a beaucoup moins de retenu dans les émotions, y a une certaine maladresse en ça puisque ça dénote de la majorité du film qui reste très contenu mais en cela que réside la force de la fin du film. Pour le reste du film je dirais que c'est assez "fluide" en le sens qu'il y a comme des vas et vient qui produise un genre de perdition (je renvoie à l'ouverture du film d'ailleurs) peut être une spéculation mais c'est ainsi que le film s'est construit dans ma psyché, peut être aussi parce que c'est la couleur bleu qui prédomine dans le film tout du long alors que sur la fin plus trop.

Aussi anécdote sur les musiques (spoiler car je parle d'une scène sur la fin) :

je me rappelle uniquement sur la fin de l'usage de Mon Enfance de Barbara et wow ... c'est fort, Barbara a tendance à parler d'inceste dans ses chansons, j'ai eu presque des larmes au coin de l'œil, d'autant que j'adore ce morceau, il me fait chialer, l'usage dans CE film est très fort puis elle chante vite fait par dessus, c'est incroyable, très chargé en émotion.

Bon maintenant le cas Matzneff ... je ne sais pas du tout quoi en penser, c'est profondément bizarre pour moi, j'ai envie de me dire que c'est spécifique à la littérature mais de l'autre côté on a boycott rapidement certains auteur qui ont été dans le même domaine que Matzneff donc... comment ça se fait que Matzneff a tenu jusque dans les années 2000/2010 ? je ne comprend pas, d'un côté je trouve la situation délirant tellement ça accumule des choses (regarder le film suffit) j'avais presque du mal à croire ce que je regardais mais... c'est bien réel, j'en perd un peu mes mots pour ce qui est de la situation en elle même, par contre, pour ce qui est Matzneff dans la littérature, ça a toujours été surestimer, c'est surtout du scandale sur plateau mais je me pose la question de ce que des gens ont peut lui trouver en terme de pure littérature. Il y a des gens qui aime Matzneff comme par exemple Beigbeder, Yann Moix, Emil Cioran, il a eu une proximité avec Montherland (qui était pédéraste) donc peut être qu'il y a eu une reconnaissance littéraire (?) mais les extraits que l'on a au travers du film ne donne pas envie de le lire, je sais vite fait qu'il a une formation "classique", je crois qu'il se conforme à ce style (genre Lord Byron), les influences de la littérature russe (Nabokov, d'avantage je ne sais pas) j'ai demandé des retours à des gens sur ses écrits (trois au total) mais ce que j'en ai eu c'est des retours mitigés, ça ne semble pas intéresser. J'ai connu un pédo qui a lu mais je crois pas que c'était une bête de littérature. J'ai vu des gens qui en ont lu mais je crois comprendre que c'est par amour du sulfureux et/ou du scandale (bien bas...) mais ! j'ai surtout remarqué des mecs d'extrême droite en lire (des néo-païen assez souvent) et j'ai compris que c'est surtout eux le public, dans le bouquin Le Défi y a des références au paganisme de ce qu'on m'a dit par exemple.

En absolu, je considère que même si le combat contre les prédateurs doit être mener, je considère pas que la littérature (la guerre culturelle en somme) c'est un champ de bataille intéressant, l'auto-édition existe, les petites maisons d'édition obscure aussi, si on se fait pas éditer chez Gallimard on se fait éditer ailleurs, mais surtout ben... faut comprendre que le cas Matzneff a beaucoup de spécificité, qu'il ne faut pas le généraliser car hélas les trucs les plus sordide arrivent dans des situations beaucoup plus banal.

Donc quand on regarde ce film faut se demander qu'est ce qui peut arriver dans de nombreux cas, faut repérer les éléments alertant dans ce film pour pouvoir s'en servir par la suite dans de nombreuse situations et donc aussi écarter les éléments trop sensationnel (pas une mince affaire).

EmilieDuTurfu
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le 17 déc. 2023

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