Ce remake d'un film des années 1940 n'a rien à envier à l'original, le surpassant même sur tous les plans.

Le scénario, remarquablement structuré, est d'une richesse et d'une densité captivantes, retenant l'attention du spectateur, attiré par des scènes sulfureuses.

On retrouve avec plaisir Jack Nicholson, incarnant avec brio un personnage crapuleux, rappelant son rôle marquant dans "Shining" de Stanley Kubrick. Les scènes, parfois très violentes, sont magistralement réalisées par Bob Rafelson.

Le film respecte les codes du film noir dans la mesure où trois protagonistes sont liés à savoir le mari, la femme et son amant. Devant un tel spectacle, difficile de rester insensible devant cette débauche d'énergie délivrée par Jack Nicholson et Jessica Lange qui impressionnent par leurs talents d'acteurs.

Le film relate un crime, celui de tuer le mari.

Le long-métrage regorge de rebondissements et nous sommes exposés à suivre les opérations des deux amants qui veulent réaliser le crime parfait.

Le réalisateur dépeint les policiers comme des investigateurs et des pourchasseurs de problèmes, dans le but d'inculper les deux amants.

L'objectif principal est de démontrer comment une femme soumise dans les années 1940 souffre et recherche un homme capable de l'extraire de sa routine monotone et ennuyeuse, source d'une profonde névrose.

Parallèlement, nous observons l'exemple d'un opportuniste, déjà incarcéré, qui perçoit une opportunité intéressante : un mari alcoolique, adepte des gestes déplacés envers sa femme, et propriétaire d'un restaurant prospère.

Il s'emploie à endormir la méfiance du mari en se faisant embaucher comme simple mécanicien, afin de mieux séduire son épouse en son absence.

Les relations entre la femme et son amant sont complexes : désir, amour et crainte de commettre l'irréparable se mêlent.

En conclusion, ce film se positionne comme une œuvre provocatrice, intellectuelle et immorale, culminant avec une scène finale qui promet d'impacter durablement le spectateur.

DirtyVal
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