Ce machin commence comme un film d’aventures avec cet Italien pourchassé en France par des espions autrichiens (?… lol ?) lors d’une épouvantable épidémie de choléra… Notre « héros » cavale donc pendant un tiers du film, puis rencontre la « madame emmerdeuse sans avoir l’air d’y toucher mais plus emmerdante qu’emmerdeuse »…
Ensuite, ça bavarde à n’en plus pouvoir entre les deux nigauds entre deux déplacements et le même schéma bidon est répété à l’envi jusqu’à ce que le sommeil nous sépare prématurément.
Olivier Martinez, un acteur qui a surtout tourné chez les Amerloques (et dans des pubs aussi je crois, chez nous) est un gars des plus sympathiques et très « french lover » : c’est d’ailleurs pour ça qu’ils lui ont filé quelques rôles (de fourbe) là-bas… Quant à notre Binoche la moche, elle est aussi emmerdante que son rôle de bécasse qui a l’air de ne pas y toucher, sans jamais savoir ce qu’elle veut, ce qui n’est pas peu dire.
En fait, malgré l’ambiance assez bien rendue de ces années 1830 (et de l’épidémie notamment), le film est très faiblard dans son scénario dont les nombreux fils blancs dépassent de toutes parts avec en prime des situations téléphonées de tous les côtés (non mais allo quoi !)… Passé grosso merdo son premier tiers, le film devient totalement lénifiant et la relation entre les deux andouilles reste plate et sans aucun intérêt.
Enfin, la fin elle-même sombre dans le neuneu et le romanesque Harlequin de bas étage, si on est encore réveillé à ce moment-là, bien entendu. Et si vous ne l’étiez pas, vous n’avez rien raté, rassurez-vous.