La tête dans le SAC
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le 12 avr. 2021
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Le saut de l’ange, même s’il s’inscrit dans un cadre politique (politiciens corrompus, policiers à leurs ordres), est avant tout une série B musclée qui ne cherche guère la vraisemblance. Les personnages sont caractérisés de façon sommaire et le film prend souvent les allures d’une bande-dessinée comme l’indique d’ailleurs le côté franchement Dupont et Dupond des deux acolytes de Louis Orsini (Jean Yanne) Chanh et N’Guyen : leur première apparition les montre d’ailleurs lisant des journaux de bandes dessinées, dont le journal Tintin.
Il n’y a aucune conscience politique chez Louis Orsini qui est présenté dès le départ comme un propriétaire terrien aux méthodes violentes et plus que contestables pour défendre sa propriété, et qui n’agit ensuite que pour se venger de la mort de ses frères, de sa femme et de sa fille.
Le saut de l’ange entre donc surtout dans la catégorie du « vigilante movie » et, bien mené et plein de rebondissements, se regarde avec plaisir.
Créée
le 14 déc. 2023
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