Premièrement, j’ai adoré que le film soit une uchronie, dans un univers différent du MCU principal. Rien que pour ça, et pour le style rétro-futuriste, il vaut le détour.
Côté incohérences : Reed Richards, censé être l’un des hommes les plus intelligents du monde, dit devant une foule représentant la Terre entière qu’il choisit son enfant plutôt que la population… sans savoir si la planète est en sécurité. Sérieusement, ça casse toute vraisemblance. Pareil pour Sue qui affronte Galactus comme si de rien n’était. Oklm.
Heureusement, le film se rattrape sur le rétro-futurisme : costumes stylés, décors années 60, gadgets vintage qui respirent l’imaginaire, et une ambiance uchronique qui rend cet univers vraiment unique.
Il y a aussi une scène qui m’a fait réfléchir (enfin, l’espace de 5 secondes) : Galactus arrive sur Terre et, première chose, il renifle les arbres (wtf). Selon certaines interprétations, ce geste serait symbolique, montrant que la Terre est unique et recèle de grands pouvoirs — comme Franklin — d’autant plus frappant quand on pense que Galactus est le dévoreur de mondes et qu’il prend le temps de savourer l’odeur de simples arbres.
Petit bonus de 0,5 ⭐️ pour la scène mid-credits : Spoils ! Franklin avec Dr Doom (Fatalis) + le texte « The Fantastic Four will return in Avengers: Doomsday ». Oui, c’est un turbo teaser, mais ça fonctionne parfaitement : ça donne envie, et ça place le film dans le MCU avec justesse.
Bref, un MCU qui ose enfin une vraie variation (uchronique, rétro-futuriste), mais qui perd en crédibilité dès qu’il ouvre la bouche.