L'ensemble est de toute beauté et on imagine à quel point cela devait être impressionnant sur un écr
Après l'incroyable succès (presque 2 milliards de $ au box office mondial) rencontré par Titanic (1997), il était impossible pour James Cameron de ne pas revenir sur le sujet. C'est ainsi qu'il revient six ans après (le tournage ayant eu lieu en 2001) avec un documentaire de 60 minutes (seulement), mais réalisé avec des moyens colossaux (13 millions de $) à la fois en 3D relief et en IMAX®. Comme son titre nous l'indique, Les Fantômes du Titanic (2003) est un fabuleux voyage à près de 4000 mètres de fond (l'épave repose à 3800 mètres) où grâce à des robots miniaturisés, l'équipe de James Cameron a pu filmer l'intérieur de l'épave. C'est ainsi que l'on découvre avec stupéfaction que 90 ans après le naufrage (qui a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 1912), l'épave s'est admirablement bien conservée (on y retrouve d'ailleurs des boiseries encore intactes, des fenêtres (dont les carreaux sont serties de plomb) qui ne sont même pas brisées, les cages d'ascenseurs, des lavabos, des lits, un chapeau-melon, bref c'est inimaginable ce que l'on parvient encore à distinguer, malgré l'érosion.
James Cameron utilise ici les même robots sous-marins dont il s'était servit pour son documentaire Expédition : Bismarck (2002) où il filmait l'épave d'un navire de guerre allemand coulé en 1941. Et comme pour ce documentaire, il a une fois de plus utilisé des reconstitutions en images de synthèses qu'il a superposé aux prises de vues sous-marines, ainsi que les propres images de son film Titanic (1997). L'ensemble est de toute beauté et on imagine à quel point cela devait être impressionnant sur un écran IMAX® en 3D relief.
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