Deuxième long-métrage de Jean Valère, qui n'a pas laissé une trace impérissable dans le cinéma français. Le début de Les grandes personnes est plutôt engageant, avec un vrai style dans la mise en scène et des dialogues littéraires qui rendent grâce au roman de Nimier, dont le film est adapté. Mais le schéma prévisible d'une intrigue sans originalité, avec des personnages stéréotypés, dont le séducteur las qui ne s'aime pas, s'effiloche au fil des minutes, faute d'un véritable point de vue ou d'un enjeu stimulant. Maurice Ronet a été meilleur dans des rôles du même genre tandis que Micheline Presle assure avec sa classe naturelle, se gardant bien d'étouffer la petite Jean Seberg, aimée de la caméra, quelle que soit sa partition.