P.R.O.F.S. 2 MRD
Cette critique contient du spoil. Mercredi 13 mai, avant-première sur les Champs-Élysées. Le film vient de se terminer et je suis mitigé, alors que la salle de 200 personnes plus ou moins...
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le 2 juil. 2015
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Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça alors que le premier était au-delà du consternant. Pensées masochistes, à moins que ce ne soit de voir nos « amis » s'exporter en Angleterre qui ait provoqué chez moi une curiosité malsaine... Et en définitive, c'était évidemment assez nul, mais moins que je ne l'aurais pensé, en tout cas un peu moins que son désolant prédécesseur. Oui, je dois même avouer avoir souri une poignée de reprises devant certaines absurdités (notamment le faux rugby, pas mal, ou encore les notes écrites avant même que les élèves aient répondu... Bon, surtout ces deux-là, en fait!!), le brio des lycéens anglais étant un contrepoint amusant à la nullité de nos enseignants tricolores. Malheureusement, le reste est souvent au ras des pâquerettes. Passe encore le postulat absolument pas crédible, le charme de Gaïa Weiss compensant en partie cette faiblesse. Mais il faudra aussi se coltiner pas mal de bêtises et d'hystérie, notamment due à l'absence totale de rire dès que les personnages principaux sont en piste, ce qui est évidemment un problème.
Je me demande même si ce ne sont pas les personnages de comédie parmi les moins drôles de l'Histoire du cinéma, la Palme revenant sans aucun doute à Pef et son obsession napoléonienne (c'est un peu moins pire concernant les cours de français et de philosophie). Mais ça serait trop vite oublier LE boulet ultime, LE protagoniste le plus nul interprété par un comédien qui l'est tout autant : je parle évidemment de Kev Adams. Non seulement ses répliques sont d'une médiocrité abyssale, mais en plus son absence totale de talent vient renforcer le désastre qu'il est pour le film. Et sincèrement, c'est dommage car si ce « héros » avait été moins insupportable, ces adaptations des célèbres bandes-dessinées auraient peut-être vaguement pu être regardables. Moins pire, donc. Ça ne veut surtout pas dire bien, à l'image d'un dénouement se voulant « cool » mais surtout très consensuel. Vous voilà prévenus (au cas où cela eut été nécessaire!).
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Créée
le 12 juil. 2018
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