Les 7 mercenaires, version remake des 7 samourais, avec Steve McQueen, Yul Brynner, et Charles Bronson, compte parmi les westerns cultes. C'est le genre de films que j'ai du découvrir à la dernière séance d'Eddy Mitchell, et dont j'ai fait tourner la VHS enregistrée sur FR3 des dizaines de fois plutôt que de terminer mes devoirs en retard.
Alors bien sur, j'ai couru au cinéma, attiré par un casting badass, pour voir donc, ce remake du remake.
Car le casting sur le papier tient la comparaison de la version de 1960 : Ethan Hawke, Denzel Washington, Chriss Pratt sorti des gardiens de la galaxie, Vincent D'Onofrio encore plus Baleine que dans Full Metal Jacket, agrémentés d'un indien, d'un asiat et d'un mexicain.
Mais voilà, ça s'arrête à peu près là.
La musique : c'était mieux avant ! Le thème original tombe en générique de fin, comme un hommage, et vient démontrer que rien n'est venu le remplacer, et certainement pas en tout cas les nappes de synthé/violons dénuées de mélodie qui s'invitent maladroitement à chaque soleil couchant.
Le scénario : c'est globalement le même, mais le peu de modifications qui ont été apportées crashent et tuent la crédibilité de l'ensemble. On se demande même pourquoi ces gars ne partent pas en courant face au danger et acceptent de mourir pour 3 fois rien. Tandis qu'avant, ah ...avant, c'était clair et bien amené.
La réalisation : ben c'est du travail de commande. Si vous vous attendez à frissonner en voyant des cowboys filmés en contreplongée, la main sur la crosse de leurs colts, avec le sable qui pèse sur l'image, et la sueur qui glisse sur les visages, vous serez bien déçus. Et à chaque fois qu'Antoine Fuqua se tente d'un effet de style, ben ça tombe à plat, ça se voit et on s'ennuie.Et non, je ne ferais pas de jeu de mot avec le nom de ce gars là.
Le jeu des acteurs : avec 3 lignes, ils ne pouvaient pas faire grand chose les pauvres bougres.
Bref, ça se regarde vite fait, pour se distraire, parce qu'il y a quand même une histoire de vengeance et que la vengeance, c'est cool. Mais ça ne vaut ni le prix d'un billet de cinéma, ni plus tard, d'un Blu ray. Ca se regarde sans le faire exprès, juste pour se donner envie de revoir l'original, d'urgence !

SébastienRams
4
Écrit par

Créée

le 2 oct. 2016

Critique lue 727 fois

7 j'aime

2 commentaires

Sébastien Rams

Écrit par

Critique lue 727 fois

7
2

D'autres avis sur Les Sept Mercenaires

Les Sept Mercenaires
Ugly
7

Un vrai massacre

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce titre de critique n'a pas de double sens, il s'applique au ton général du film et surtout à la fusillade finale qui vire au carnage avec une tonne de...

Par

le 23 sept. 2018

30 j'aime

18

Les Sept Mercenaires
Frédéric_Perrinot
4

Faire du vieux avec du vieux

Hollywood doit vraiment être à court d'idées si il commence à lancer des projets de remakes d'autres remakes. En 1960, John Sturges avait surtout fait une réadaptation du film de Akira Kurosawa...

le 3 oct. 2016

27 j'aime

Les Sept Mercenaires
Seemleo
3

les sept marionnettes

Voilà une histoire de vengeance et de justice dans un western dont l'histoire, très linéaire et sans surprise nous est contée durant 2 heures. Dans ce genre de situation, le sel vient de la qualité...

le 29 janv. 2019

26 j'aime

9

Du même critique

Les Sept Mercenaires
SébastienRams
4

C'était mieux avant

Les 7 mercenaires, version remake des 7 samourais, avec Steve McQueen, Yul Brynner, et Charles Bronson, compte parmi les westerns cultes. C'est le genre de films que j'ai du découvrir à la dernière...

le 2 oct. 2016

7 j'aime

2

Snowden
SébastienRams
4

La CIA va lire cette critique, alors je précise d'emblée : je n'approuve pas ce film.

Oliver Stone raconte les états unis dans des films militants depuis plus de 30 ans. La façon de filmer ne varie pas. Des flashbacks qui entrecoupent l'histoire, des personnages secondaires par...

le 12 nov. 2016

Stranger Things
SébastienRams
8

Les Goonies & The Thing par Netflix

Et voilà enfin une série Netflix qui scotche. Le ton est globalement sérieux, car il est question d'angoisse. Et c'est terriblement efficace, jusqu'au dernier épisode en apothéose. Le scénario, bien...

le 22 août 2016