L’amour et le sexe une fresque nécessaire et pourtant peu représenter de la sorte, avec autant d’audace, de violence, et de tendresse toxique. Entrainer par la voix d’un héros qui n’a d’appréciable que a vaste mise en scène de sa socialité, une volonté de s’extraire de lui se fait ressentir alors que les détails de sa vie romantique, et surtout sexuelles, nous sont présentés. Cet homme qui n’a aimé, n’aime, et n’aimera qu’une femme se replonge dans le monde de ses souvenirs alors que la vie qu’il mène l’ennuie par manque de passion. Ce trip nostalgique tourne autour de deux corps, le temps n’existe plus, ce qui reste à voir sont des moments, vivaces d’une mémoire sélective. Mais cette relation qui semple une utopie se décrépi peu a peu avec le film qui nous montre progressivement les déboire du personnage principal. Son incapacité à la fidélité le rend méprisable alors qu’il succombe à ses bas instincts sans réelle justification. Et pourtant il est clair qu’il n’est complet que lors qu’il se retrouve nue entrelacé dans les membres de celle qui se nomme Électra, sa petite amie. Ses sentiments à elle sont éludés nous laisse opprimés par ce protagoniste qui compte de manière monotone leur idylle se transformant en cauchemars, entre l’alcool, la drogue, et les tromperies. Les couleurs néons participent à l’oppression où la nature n’est présente que lors de la dernière scène. La lumière artificielle des scène entre les deux amants les rendent presque extraterrestres, comme en suspension dans l’espace et le temps, où plus rien ne compte autre que l’enchevêtrement de leurs corps et de leurs âmes. Ces lumière néons contrastent avec les lumières artificielles qui entourent le personnage principal et la femme qui portera son enfant, cette jeune femme aux antipodes d’Électra, blonde frêle et délicatement discrète. Dès que les couleurs s’éclaircissent à la manière des murs verts de l’appartement qu’il partage avec sa famille, les deux personnages centraux s’éloignent un peu plus, ne se comprenant pas. Cette incompréhension dont l’origine oscille entre leurs propre ignorance sur eux même et l’égocentrisme qui les poussent à toujours voir l’autre comme l’objet des convoitises, sans en devenir un être.


Le film se terminant sur le début de la rencontre comme si l’engrenage destructeur des personnages était inévitable, alors que cette scène est la seule où ils s‘écourtent, et vivent au même rythme que la nature du parc dans lequel ils déambulent fascinés mutuellement.


Un compte de fées intoxiqués aux psychotropes racontant l’enfer et le paradis qu’on vécu le prince et la princesse brisés, ne pouvant rien s’apporter qu’une passion débordante mais volatile.

la-Zodette
7
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le 29 mai 2023

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odette DREUX

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