Chapitre 16: Manquer d'inspiration et pourtant penser qu'on peut faire un film sérieux ...

Ceci devait être une introduction à ma critique comme je le fais toujours, mais il faut croire que je suis en proie au même syndrome dont semble souffrir cette Marie-Castille Mention Schaar ...

Dire que ce film est complètement raté et totalement mauvais ne relève pas du pur euphémisme, mais bien d'un constat honnête. Entre clichés déjà vus cent fois, niaiseries en abondances, des dialogues trop guimauves, et autres scènes complètement moisies, "Ma première fois" tente pourtant de se vendre comme un film profond, qui parle de l'amour adolescent avec beaucoup de sincérité. Finalement oui, ce film est assez sincère, ce n'est cependant pas un gage de qualité.
Alors oui c'est vrai, les deux acteurs principaux ne sont pas forcément mauvais, notamment la jolie Esther Comar, mais bordel ! Qu'est-ce que ces personnages sont cons !
Jamais on ne croit à leur histoire, d'autant plus que techniquement le film ne nous aide pas, tant le découpage semble avoir été fait n'importe comment, sans une once d'élan artistique personnel, "Tiens c'est joli ça, bon et bien on va le mettre !" NON madame, ce n'est pas comme cela que l'on fait un film. Certes réaliser un long-métrage n'est pas une entreprise facile, mais il faut quand même réfléchir son projet un minimum.

Je ne m'y connais peut-être pas trop en histoire d'amour, à part "Roméo + Juliette" ou "Titanic", mes références ne sont pas légions, je n'ai même pas vu "Love Story", d'ailleurs il faut que je le fasse très vite. Mais en tout cas une chose me soulage maintenant, du moins après ce visionnage de "Ma première fois", je me rend compte qu'il y a finalement plus cul-cul les petits oiseaux que "Twilight", et ça me fait plaisir par ce que justement, j'aime le cul-cul de "Twilight".