Du grand cinéma

Park Chan-Wook a prouvé une fois de plus qu’il est indubitablement un génie qui a façonné le cinéma Coréen. On retrouve dans Mademoiselle le style élégant du réalisateur, des retournements de situations inattendus et la thématique de la vengeance. Tant de choses qui ont tant fait le renom de ce réalisateur (Il me tarde par ailleurs d’écrire une critique sur Old Boy qui est mon film préféré).

L’histoire est au paroxysme du cinéma coréen. Alambiquée mais cohérente du début à la fin, avec une fin digne en apothéose qui ne saurait laisser quiconque insatisfait. Le suspens était au rendez-vous, j’étais captivé par chaque geste des personnages comme si c’était finalement mon destin qui en dépendait.

Un film à l’esthétique éblouissante. C’est le genre de film qui me fait penser que nos salles de cinéma ne seront jamais remplacées par un salon et une télévision. J’ai le ressenti que je serai passé à côté de de chaque détails qui font la splendeur de chaque plan. Ce mélange entre culture coréenne et esthétique japonaise, minutieusement travaillé mène à un véritable délice cinématographique. On regarde chaque scène avec exaltation tout en étant plein d’attention.

La tension que j’ai ressentie lorsque l’on assiste a la tentative de viol jusqu’a l’évanouissement de notre escroc perfide a provoqué en moi un sentiment de terreur indescriptible que nul autre film n’a su même effleurer. Ce souvenir reste à jamais gravé dans ma mémoire.

Les scènes d’amour sont pour le moins « ensorcelantes », et tellement pertinentes quant à l’intrigue du film que l’on prend un double-plaisir à les visionner. Le sex prend un sens symbolique dans le film et en devient même une allégorie de l’amour, thématique prépondérante dans le film.