40 ans de Bond

Dernier Bond pour Pierce Brosnan, et c’est bien dommage car il a été un très bon interprète de l'agent 007. Depuis l'ère Craig sa période est un peu étrillée alors qu'il a permis de relancer la saga sur la voie du succès.

Il y a tout ce qui fait une bonne histoire de James Bond, des scènes d'action du tonnerre - la séquence de pré-générique avec la course-poursuite en hovercraft est époustouflante, sans oublier le duel à l'épée très énergique - des belles femmes avec la sexy Halle Berry et ce film m'a permis de découvrir la ravissante Rosamund Pike qui éclipse parfois la Bond girl, quant à Toby Stephens il incarne un vilain bien digne des meilleurs films de la saga avec son côté mégalo accompagné d'un homme de main à la gueule diamantée, bien campé par Rick Yune.
Certes tout n'est pas parfait dans Meurs un autre jour, comme cette scène en Islande de surf-parapente même pour Bond ça fait un peu too much, et si le générique est visuellement réussi par contre Madonna livre une chanson aux airs techno qui sans être mauvaise n'est pas non plus emballant. Un début intéressant avec un Bond affaibli et torturé mais Brosnan est un 007 qui reprend rapidement du poil de la bête, il n'incarne pas un James Bond du genre tourmenté. Donc au final on peut trouver que Meurs un autre jour en fasse trop et se repose par moment trop sur ces scènes d'action, mais cette aventure de James Bond est un divertissement qui assure et devant lequel on ne s'ennuie jamais. Il est regrettable que l'utilisation de CGI soit visible et nuit un peu à l'esthétique du style des films de cette saga restant souvent élégante.

C'est un film qui après sa sortie a été dénigré pourtant ça demeure un divertissement solide, le deuxième et dernier avec le personnage de Q joué de manière savoureuse par John Cleese.

Avec Pierce Brosnan s'achève un certain style, un acteur qui rêvait depuis son enfance de pouvoir l'incarner et il a fait avec panache. Avec Daniel Craig commence une nouvelle façon de voir le personnage, modernisé mais perdant de sa flamboyance.