Duplicity lights
Il faut un certain temps pour mettre le doigt sur l’emprise générée par Midnight Special. Parce qu’il est accidenté, parce qu’il n’est pas exempt de défauts, le trajet qu’il propose nous embarque...
le 17 mars 2016
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Avec Midnight Special, Jeff Nichols perd ce fil rouge qui faisait de ses trois premiers films le début d’une oeuvre déjà dense et fascinante : le southern gothic et son environnement fantasmagorique. En choisissant de s’émanciper figurativement (choix ironique quand l’on sait que Midnight Special est son premier film pour un grand studio), Nichols perd paradoxalement tout le mystère qui animait Shotgun Stories, Take Shelter et Mud, très ancrés dans le réel. L’hommage très (trop) appuyé au Spielberg des années 80 achève de faire de Midnight Special un objet malheureusement un peu impersonnel, un squelette d’intellectualisation sans chair émotionnelle.
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Créée
le 15 sept. 2018
Critique lue 129 fois
Il faut un certain temps pour mettre le doigt sur l’emprise générée par Midnight Special. Parce qu’il est accidenté, parce qu’il n’est pas exempt de défauts, le trajet qu’il propose nous embarque...
le 17 mars 2016
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Midnight Special commence dans le noir. Dans une voiture qui roule de nuit tous phares éteints. Avec, sur la banquette arrière, un enfant qui lit des vieux Action Comics à travers une drôle de paire...
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le 21 avr. 2024
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FIP, une nuit comme une autre en voiture. L’oreille se dresse à l’écoute d’un bel arpège de guitare réhaussé par un arrangement rythmique somptueux. Et puis cette voix. Aussi nul sois-je en blind...
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