Le sacre de l'été
Le plus immédiatement troublant devant Midsommar, c'est sans doute – comme à peu près tout le monde l'aura relevé – de se retrouver face à une œuvre horrifique toute faite d'été, de ciel bleu, de...
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le 3 août 2019
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En seulement deux longs-métrages à son actif, Ari Aster a déjà un patronyme synonyme de plaisir, mais surtout d’effroi auprès d’un public friand d’autres choses que des “Anabelle”, “Conjuring ”, “Wedding Nightmare” ou encore “Brightburn-l’enfant du mal”. Dans une époque où la toute puissante industrie hollywoodienne nous serre de l’épouvante à deux balles, du super-héros ultra-patriotique et du remake Disney en 3D, l’univers sombre et onirique (la limite est ténue entre le rêve et la réalité) d’Ari Aster tombe à pique car il est une alternative à un autre cinéma de genre, à savoir l’horreur au sens large. Après l’insoutenable “Hérédité”, véritable cauchemar familiale sur pellicule, on pensait qu’il serait difficile voire impossible de trouver plus tordu et plus torturé ! Eh bien, on avait tort car Ari Aster nous présente “Midsommar”, littéralement “solstice d’été” en Suédois. D’une durée fleuve de 2h27’ dans sa version cinéma (le blu-ray présentera quant à lui, une version encore plus longue), le réalisateur nous entraîne dans un trip visuel et sensoriel ancré au coeur d’anciennes croyances païennes sur les terres scandinaves comme le montre le troublant pré-générique du début. Le deuil, la famille, le sacrifice, bref, la trinité selon Aster, accompagnera le spectateur, enfin celui qui aura au préalable accepté le film comme une offrande (en effet, il est difficile d’y entrer tant l’histoire peut être perturbante). Pour ceux qui franchiront le Rubicon, le retour à la normale et au rationnel sera impossible ! Quoi dire de plus, si ce n’est bon courage aux plus curieux !
Créée
le 29 oct. 2019
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le 3 août 2019
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Tout était bien parti pourtant : un prologue efficace et puissant, une mise en scène froide et chirurgicale à la Shining qui sait captiver et créer une ambiance joliment anxiogène, et la présence à...
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