Minority Report est un film sorti en 2002, réalisé par Steven Spielberg. L’histoire se passe à Washington en 2054 et met en scène une organisation appelée Précrime. Celle-ci permet, en prévoyant les crimes à l’avance, d’arrêter les potentiels meurtriers avant même qu’ils ne passent à l’acte. Grâce à cela, la criminalité a été éradiquée.
John Anderton travaille pour cette agence. Il est même le chef du groupe d’arrestation de précrime. Combien de fois a-t-il répété : « je vous arrête pour le futur meurtre de… », jusqu’au jour où il se trouve lui-même accusé d’un futur meurtre. L’enquête qu’il va mener tout en étant poursuivi le conduira à une longue liste de découvertes plus folles les unes que les autres et à un final époustouflant.
Steven Spielberg a encore une fois fait étalage de son talent en nous proposant un film faussement utopique ; d’abord sa conception du futur est crédible et fait bien le lien avec l’époque que l’on vit actuellement. Les décors sont quasiment semblables à nos villes d’aujourd’hui. Tout ceci nous permet de facilement nous identifier et rend l’intrigue crédible. Ensuite il permet de nous poser des questions sur l’utilisation de l’avancée scientifique et des nouvelles technologies. Celles-ci semblent dans un premier temps, être destinées à améliorer le quotidien de l’humanité ; en y réfléchissant on leur découvre aussi certaines limites qui nous amènent à nous questionner sur leur véritable utilité.
L’intrigue est également très bien construite ; de nombreux retournements de situation et 145 minutes de suspens sont à la carte. Une histoire super bien travaillée, et qui nous oblige à rester attentif et qui nous surprend régulièrement.
J’ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs. Particulièrement Samantha Morton, qui interprête brillamment une des trois précogs qui sont à l’origine des prédictions.
Néanmoins, je trouve à ce film un grand défaut : l’introduction et la mise en route de l’intrigue est trop longue. Ce qui risque aujourd’hui de faire décrocher certains spectateurs.
Au final, ce que je retiendrais avant tout de ce film ce sont les rebondissements de situations et le message qu’il fait passer sur l’utilisation des progrès technologiques.