Miss Hokusai
6.4
Miss Hokusai

Long-métrage d'animation de Keiichi Hara (2015)

Hop, petit message au début pour dire que je spoil un peu le film...



Introduction



Aujourd’hui, le Japon tient une place très importante dans la culture, plus précisément dans la pop culture, d’où le terme “Cool Japan“. Les Arts japonais se sont exportés, si bien que tout le monde parle du Japon aujourd’hui et de ses avancés technologiques, sa musique et son architecture traditionnelle reconnaissable à la première écoute et au premier regard, ses mangas, qui sont rapidement devenus célèbre dans le monde et surtout en France ( étant le pays le plus consommateurs de manga avec le Japon) et qui ont marqué le monde de la pop-culture avec “Dragon Ball“, par exemple, de Akira Toriyama, ses jeux-vidéos avec évidemment la société Nintendo et sa mascotte, Mario, créé par Shigeru Miyamoto et son cinéma et ses réalisateurs de talents tels que Takeshi Kitano, Hirokazu Kore-eda et évidemment Hayao Miyazaki et son studio Ghibli. Le Japon est devenu une superpuissance culturelle. Mais, il existe un art, qui marche un peu plus dans l’ombre que d’autres mais qui est, néanmoins tout aussi populaire…



La Peinture Nippone



On peut citer divers exemples de styles et de mouvements artistiques différents, tels que le Yamato-e, le Nihon-ga, le Yo-ga ou encore le Superflat (je vous laisse le plaisir, n’est-ce pas, de vous y intéresser). D’ailleurs, les Japonais ont su inspirer l’Occident, en témoigne le Japonisme, un mouvement qui apparaît à la fin du 19ème siècle et qui représente toute l’influence du pays au soleil levant. Et ce sont notamment, les estampes de l’Ukiyo-e qui ont influencé ces artistes.
L’Ukiyo-e (= image d’un monde flottant) : C’est un mouvement apparu durant l’époque d’Edo et est également le mouvement artistique japonais le plus connu. Il va quant à lui s’opposer au yamato-e. On y retrouve des peintures, évidemment, mais si ce mouvement est connu, c’est pour la naissance de la gravure sur bois. Ce mouvement endossera très vite la réputation de peinture vulgaire, du fait de la création de nombreuses estampes érotiques…Plus tard, le mouvement évoluera dans les mains d’artistes très connus…


Et les ambassadeurs les plus brillants de ce mouvement sont, évidemment, Utagawa Hiroshige (1797-1858), mais aussi et surtout…


Katsushika Hokusai est un peintre, dessinateur, graveur et auteur d’écrits populaires japonais. S’il est l’un des plus connu du mouvement il est également l’un des artistes les plus connus du Japon et du monde tant ses estampes ont su marquer l’Occident. Et pour faire court, c’est lui qui a réalisé « La Grande Vague de Kanagawa » en 1831. Enfin, Hokusai est un artiste accompli, qui a peint du début de sa vie jusqu’à sa mort, transformant et révolutionnant le mouvement de l’Ukiyo-e, qui se concentrait sur des courtisanes ou encore des lutteurs de sumo. Hokusai a voulu porter son regard sur les paysages, la faune et la flore. Durant toutes ces années, il laisse derrière lui environ 30 000 dessins et le même nombre de surnoms…Mais, le plus connu et celui avec lequel, il signait ces dessins est : “Vieux Fou de Dessin“…


Mais revenons au long-métrage : « Miss Hokusai » est réalisé par



Keiichi Hara



Un réalisateur japonais de film d’animation. Il a plusieurs références venant de l’Occident, mais c’est surtout Keisuke Kinoshita qui va le marquer profondément. D’ailleurs, il se définit lui-même comme un amoureux de sa mise en scène. Il va même lui consacrer un long-métrage en 2013, le seul en prise de vue réelle. Il est surtout connu pour avoir travailler sur les séries : Doraemon, Crayon Shin-chan, etc...Et sur les films : Un Eté avec Coo, Colorful et Wonderland: Le Royaume Sans Pluie. Un réalisateur qui s’intéresse avant tout sur l’Humain, comme nous pourrons le voir dans ce film...



O-EI



« Derrière chaque grand homme, il y a une femme qui n'a rien à se mettre. »
L.Grant Glickman.


“Miss Hokusai était particulier : c’était juste ce film-là qui était différent de mes autres films. Je tenais beaucoup à cette œuvre.“ a confié le réalisateur lors d’une interview. Ce film, adapté du manga : “Sarusuberi“ de Hinako Sugiura, paru entre 1983 et 1987, relate la vie d’O-Ei, l’une des filles du peintre Katsushika Hokusai, celle qui l’a aidée dans ses œuvres. Nous suivons le quotidien de cette femme en 1814, en pleine ère Edo, vivre de la peinture en travaillant avec et pour son père, tout en étant dans l’ombre de ce-dernier…Avec ce long-métrage, Hara a pour but de mettre en lumière cette artiste méconnue et pourtant aussi talentueuse que son père…


“Comment une artiste de son talent, qui se trouve être la fille d’un génie, a pu ainsi être oubliée ? Honnêtement, avant de lire le manga de Hinako Sugiura, je ne connaissais même pas l’existence d’O-Ei“, confesse le réalisateur. “Les archives nous disent pourtant qu’elle a réalisé un grand nombre d’œuvres et il semblerait que toute une partie des estampes signées Hokusai à la fin de sa vie étaient de la main de sa fille. C’est forcément fascinant“.


La vie de Katsushika Ōi est couverte de zones d’ombre et a failli sombrer dans l’oubli, malgré des peintures d’une qualité indéniable. Les historiens ne disposent que de très peu d’informations sur elle. De plus, elles sont souvent contradictoires. Par-contre, nous savons désormais, qu’elle a travaillé avec son père durant sa vie. Elle a également suivi une carrière d’artiste peintre de renom. Mais toujours dans l’ombre de son père, bien qu’il reconnaisse son talent, notamment pour les bijin-ga (= images de belles femmes) :


« Quand il faut peindre les belles femmes, je ne peux rivaliser avec elle – elle est talentueuse et experte dans les aspects techniques de la peinture »


Aujourd’hui, seulement une dizaine d’œuvres sont attribuées, avec certitude, à cette artiste On suppose aussi, que certaines œuvres signées de la main d’Hokusai, sont finalement attribuées à sa fille…Et c’est en cela que “Miss Hokusai“ est intéressant : faire le choix de se focaliser sur une grande oubliée de l’histoire de la peinture…



LE REGARD QUE PORTE LE REALISATEUR SUR...



Le film est, dans l’ensemble, de bonne qualité : l’animation est réussie, la bande-originale est soignée et l’histoire est plutôt intéressante. Hara prend aussi le choix de ne mettre en scène qu’une seule année de la vie d’O-Ei, au lieu d’en faire une biographie complète.


« J’aime bien l’idée de ne montrer qu’une seule année de la vie de O-Ei, explique le cinéaste. De nombreuses périodes de sa vie restent très floues. Face à ces incertitudes, je voulais opposer l’agitation du quotidien. »



L’ARTISTE



Evidemment, le film rend hommage à ces artistes, les met en valeur à travers leurs peintures. Effectivement, on retrouve quelques références aux travaux d’Hokusai, pour ancrer le film la réalité.

On retrouve bien évidemment, son œuvre la plus connue : “La Grande Vague de Kanagawa“, ainsi qu’un des nombreux croquis de son livre intitulé : “Hokusai Manga“...
Le film débute sur Katsushika Ōi, présentant son père comme un “vieil excentrique“.


« Tantôt, il dessine un Bodhidharma géant sur une surface de 120 tatamis…


On a d'abord un plan rapproché, ne laissant au spectateur qu’une partie du dessin. Ici, on voit bien que le plan prend plus de hauteur, afin de montrer toute l’étendue du dessin et de mettre en avant la performance remarquable d’Hokusai.


...Et tantôt, il dessine deux moineaux sur un grain de riz »


On retrouve également la même mécanique pour le plan suivant : un très gros plan sur un grain de riz, suivi d’un travelling optique arrière, pour que le spectateur puisse observer la finesse du grain et remarquer le talent de l’artiste.


D’ailleurs, leurs dessins sont effectués très rapidement, avec une extrême justesse, pour justement faire remarquer leur talent au public. Ces deux prestations se font dans le silence. Silence qui pourrait évoquer l’admiration du public envers lui. Donc, le spectateur remarque directement grâce à ces quelques secondes au début du film, la renommée et le talent du plus célèbre peintre japonais.
La prochaine séquence qui met en avant une des qualités du long-métrage :


L’AJOUT DU FANTASTIQUE


Une des scènes les plus intéressantes, débute sur le père travaillant sur une commande et sa fille qui l’observe. La scène est, pendant quelques secondes, composée d’une musique calme, traditionnelle et même joviale, jusqu’au moment où O-Ei gâche par accident le dessin. Ce-dernier devant être livré le lendemain, la jeune femme décide d’en faire un autre pour son père, sans être créditée, comme pour prouver qu’O-Ei a travaillé dans l’ombre de son père. Aussi, on remarque également, au niveau des décors, le désordre de leur habitat. Ils ne perdent pas leur temps à faire le ménage ni même la cuisine. Lorsqu’il y a trop d’ordures, ils déménagent. En d’autres termes, ils ne se consacrent uniquement qu'à leur passion commune : la peinture. Un peu plus tard, une fois seule, elle commence à peindre. Mais au même moment, des vents puissants viennent s’abattre sur Edo. Nous sommes devant un long-métrage d’animation, donc tout est permis et il est possible d’exagérer afin de mettre en valeur une action. Donc, on voit pendant quelques secondes les effets néfastes du vents sur les maisons, accompagnés d’une musique plus sombre, plus pesante, pour agrémenter le suspens. On la voit quelques secondes plus tard, concentrée, les feuilles volant au travers de la pièce, mais elle reste solide et imperturbable : rien ne pourra l’empêcher de réaliser son œuvre. De plus, on la voit au centre, avec des bougies, comme si elle accomplissait un rituel. Et c’est le cas. Nous ne la voyons pas travaillé, mais nous voyons sa création : un dragon se dessinant dans le ciel et qui se découvre de plus en plus. Comme si, son art dépassait l’entendement, dépassait le rationnel, dépassait le réel et laissait place à une porte ouverte vers un autre monde… Un monde fantastique. Et c’est un thème récurrent dans la filmographie du réalisateur. Dans “Un Eté avec Coo“, on suit l’histoire d’un esprit de l’eau (un kappa), dans “Colorful“, Hara explore le sujet du suicide chez les adolescents sur fond de fantastique et enfin dans “Wonderland : Le Royaume sans Pluie…Tout est dans le titre. Le tableau nous ait enfin dressé le lendemain : La même musique pesante est utilisée, mais elle est retravaillée et devient plus calme moins stressante. Le dragon en lui-même est lui aussi devenu, grâce aux traits d’O-Ei, moins dangereux, peut-être plus docile même avec un regard moins cruel. Non seulement, O-Ei, a créé un dragon, mais elle a également réussi à le transformer et l’adoucir…


Nous pourrons à diverses reprises, retrouver le fantastique plus tard dans le film, notamment lors du scène où un homme vient demander de l’aide à ces deux artistes : En effet, il a commandé un tableau à O-Ei, représentant l’enfer lui servant d’avertissement dans son quotidien. Le dessin a beaucoup plu, mais sa femme s’est mise à voir des choses inexplicables, comme des yokais, des démons japonais et a changé de comportement depuis l’arrivée de ce tableau. Cela prouve une nouvelle fois, la puissance d’O-Ei, qui réussi à transcrire un environnement si effrayant sur un tableau et qui, comme avec le dragon, réussi à le rendre “réel“ d’une certaine manière. Mais, Hokusai, jugeant le dessin incomplet, se rend chez l’homme pour finir convenablement ce tableau, sous les yeux de sa fille. Une nouvelle fois, la musique de Harumi Fuki est pesante et instaure une ambiance sombre et ses bougies qui rappellent un rituel… Il aura fallu une nuit à Hokusai pour ajouter une figure divine au tableau afin de le terminer. Une figure divine, pour éclairer ce tableau, donner un peu plus d’espoir. Le lendemain, les personnages observent un nid d’oiseaux dans un coin de cette habitat. Ce qui pourrait signifier que la peinture d’Hokusai va encore plus loin que celle de sa fille, elle apporte la sérénité et chasse les mauvais esprits. La musique est une nouvelle fois plus douce une fois leur mission accomplie. Ainsi, la peinture d’O-Ei, est jugée trop réaliste, trop nihiliste et, comme le dit un personnage dans la suite du film : trop sérieuse…



LA PERSONNE



Si l’art a évidemment une place importante dans le film, elle finit par céder sa place sur les personnages et leur relation. Keiichi Hara choisi de traiter cette relation père-fille. Ils ont passé la majorité de leur vie ensemble, ont le même métier et partagent la même passion pour le dessin. Ils ont travaillé ensemble et elle a été le meilleur disciple d’Hokusai. Forcément, une rivalité existe entre ces deux artistes accomplies, mais il n’y a pas de problèmes d’égo. L’un comme l’autre ne vit que pour cette passion, délaissant leur vie sociale. Hokusai, abandonne ainsi sa femme et sa fille, aveugle de naissance, qui est une création du film. Ce qui rend le moment où il se décide de peindre pour elle, plus fort. Il va en effet peindre, une sorte de gardien qui protège les enfants. O-Ei, quant à elle est plus sociable, comme le prouve plusieurs scènes où elle passe du temps avec la jeune fille aveugle. Mais, elle a plus de mal avec les hommes…Et c’est pour cela qu’on lui dit que ces dessins érotiques sont trop sérieux, comparé à d’autres… S’ils ont des points communs, ils ont chacun leur caractère, lui est un peu plus nonchalant, calme et réfléchi, elle est rebelle…
Hara a voulu d’un personnage en retrait avec son époque. En effet, elle est une sorte de précurseur, une féministe avant l’heure. A cette époque, les femmes artistes n’ont eu que peu de reconnaissance, comparé aux hommes. O-Ei n’est pas une femme comme les autres : elle ne fait pas la cuisine, fume la pipe en public et rejette tous types de corvées, pour se consacrer à son art et être libre. Hara la décrit comme ;


« Une femme exceptionnelle dans une période exceptionnelle »


La scénariste du film, Miho Maruo parle d’elle comme une femme « plus moderne que la plupart des jeunes femmes d'aujourd'hui au Japon. A 17 ans, elle avait déjà choisi son style de vie, sa carrière professionnelle et savait se faire respecter. Deux siècles plus tard, j'éprouve beaucoup d'admiration pour cette femme aux multiples facettes, sa façon de mener sa barque et de dire oui ou non. O-Ei a su être libre. »


Ainsi, pour montrer cet écart avec son époque, Yoshimi Itazu, a imaginé une femme proche de notre époque contemporaine et déterminée avec un regard dur et intense appuyé par d’épais sourcils. Il fallait qu’elle ait l’air différente des autres femmes, qui font ce que l’ont leur dit de faire et qui obéissent. Et cela on le remarque, lorsqu’il y a un incendie et qu’elle se précipite vers lui pour observer les flammes. Sur ce plan, elle est entourée d’hommes, preuve qu’elle est différente. La voix de Miss Hokusai joue également un rôle dans cette volonté de rendre le personnage hors de son époque. L’actrice Anne Watanabe a prêté sa voix grave, déterminée, à cette femme au caractère fort. Aussi, nous pouvons remarquer au début et à la fin du film, l’utilisation d’un morceau de rock, donc un anachronisme, comme Miss Hokusai finalement.


Enfin, durant les dernières secondes du film, nous avons droit à un plan d’Edo, puis sans transition, les décors changent, pour laisser place à une ville plus moderne : Tokyo, comme pour signifier que Miss Hokusai n’avait pas sa place à Edo, puisqu’elle était trop en avance avec son temps…


« C’est un film d’époque mais qui essaie de ne pas trop suivre les codes du genre. O-Ei comme Hokusai sont très rock’n’roll. C’est pour ça que dès la scène d’ouverture, où on voit la jeune femme traverser le pont d’Edo, j’ai voulu balancer du rock plutôt qu’une musique traditionnelle. Ça m’a semblé évident.»



CONCLUSION



Avec “Miss Hokusai“, Keiichi Hara rend à la fois hommage à un peintre qui n’a plus rien à prouver : Hokusai, le peintre le plus connu du Japon, mais aussi et surtout à sa fille qui a travaillé dans son ombre durant toute sa vie avec l’intervention du fantastique. Mais le but n’était pas seulement de faire un simple film biographique, mais il était de montrer l’envers du décors de ses estampes. Le but était plus de montrer la personne plutôt que l’artiste. O-Ei admirait Hokusai pour son talent et son style artistique, mais le méprisait pour son rôle de père. Le film nous décrit également un personnage, hors de son temps et précurseur…


« Depuis l'âge de six ans, j'avais la manie de dessiner la forme des objets, Vers l'âge de cinquante ans, j'avais publié une infinité de dessins, mais tout ce que j'ai produit avant l'âge de soixante-dix ans ne vaut pas la peine d'être compté. C'est à l'âge de soixante-treize ans que j'ai compris à peu près la structure de la nature vraie, des animaux, des herbes, des arbres, des oiseaux, des poissons et insectes. Par conséquence, à l'âge de quatre-vingts ans, j'aurai encore fait plus de progrès. À quatre-vingt-dix ans, je pénétrerai le mystère des choses ; à cent ans je serai décidément parvenu à un degré de merveille, et quand j'aurai cent dix ans, chez moi, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant. Je demande à ceux qui vivront autant que moi de voir si je tiens ma parole. Écrit à l'âge de soixante-quinze ans, par moi, autrefois Gwakiô Rôjin, le vieillard fou de dessin. »
Katsushika Hokusai.

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le 4 avr. 2021

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