Un déluge d’action jubilatoire, malgré une durée assez harassante.

Ethan Hunt et son équipe de l’IMF se lancent dans une quête, celle d’une clé cruciforme (permettant d’accéder à "l’Entité", une force redoutable dont personne ne sait réellement de quoi elle est capable, si ce n’est qu’elle menace l’humanité tout entière).

Ce 7ème opus traite de l’intelligence artificielle et nul doute qu’ils ne s’imaginaient pas un seul instant coller au plus près de l’actualité lorsqu’ils ont commencé le tournage en 2020 (mais interrompu à plusieurs reprises suite à la pandémie de Covid_19. En effet, 3 ans après le début du tournage, l’I.A. est désormais au cœur de tous les débats et pas pour les bonnes raisons (avec notamment ChatGPT).

Après la disquette contenant l’identité de tous les agents secrets (M:I 1), un virus mortel baptisé "La Chimère" (M:I 2), un trafiquant d’arme psychopathe (M:I 3), un attentat contre le Kremlin imputé à l’IMF (M:I 4), un réseau terroriste appelé "le Syndicat" qui menace l’ordre mondial (M:I 5) et une valise contenant du plutonium (M:I 6), quoi de plus normal que de retrouver l’I.A. au centre de toutes les attentions.

A la réalisation, on retrouve Christopher McQuarrie (déjà en charge des deux précédents volets) et il nous entraîne dans une folle course-poursuite de 2h40. Une traque excessivement longue, surtout lorsque l’on sait que ce 7ème opus est scindé en 2 parties et qu’il faudra attendre 2025 (minimum) pour connaître le fin mot de cette histoire… S’il y a bien un défaut qui saute aux yeux ici, c’est sa durée excessive, l’intrigue s’en retrouve étirée à outrance alors qu’il y avait moyen de faire plus court et plus condensé.

Mais malgré ce défaut, force est de constater que Christopher McQuarrie continue de sublimer la franchise, après l’impressionnant 6ème opus, cette fois-ci, s’il ne parvient pas à l’égaler, il arrive néanmoins à nous offrir d’impressionnantes séquences, à commencer par celle du sous-marin Sebastopol, une tempête de sable (qui n’est pas sans rappeler celle de Protocole fantôme), un jeu du chat et de la souris à l'aéroport d'Abu Dhabi, une poursuite dans les rues de Rome, avant de se conclure brillamment dans (et sur) l'Orient Express dans les Alpes autrichiennes.

Des séquences mémorables (la scène d’ouverture et de clôture) qui s’en retrouvent entachées au beau milieu du film lors de la traque à Rome (entre un Hummer H2 et une Fiat 500, où le film prend alors une toute autre tournure pour devenir une simili-comédie assez grotesque. Quid de la Fiat 500 qui en ressort intacte malgré plusieurs tonneaux ?)

Côté distribution, on aura le plaisir d’y retrouver (toujours aux côtés de Tom Cruise) Simon Pegg, Ving Rhames, Rebecca Ferguson, Vanessa Kirby et d’innombrables nouveaux venus (un peu trop même, difficile de s’y retrouver), avec entre autres l’excellente Hayley Atwell, Esai Morales ou encore la française Pom Klementieff.

Mission: Impossible - Dead Reckoning - Partie 1 (2023) colle parfaitement à son époque (avec son bad guy numérique) et nous entraine dans un déluge d’action, dans la droite lignée de ce que nous offre la franchise depuis ses débuts. Clairement, on ne boude pas notre plaisir malgré une durée assez harassante (tout le contraire de Fallout (2018) avec ses 2h30 au compteur, on ne voyait pas le temps passer).

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La franchise au complet :
│ Mission: Impossible (1969) ★☆☆☆
│ Mission: Impossible (1996) ★★★★
│ Mission: Impossible 2 (2000) ★☆☆☆
│ Mission: Impossible III (2006) ★★★☆
│ Mission: Impossible - Protocole fantôme (2011) ★★★☆
│ Mission: Impossible - Rogue Nation (2015) ★★★☆
│ Mission: Impossible - Fallout (2018) ★★★★
│ Mission: Impossible - Dead Reckoning (2023) ★★★☆
│ Mission: Impossible - The Final Reckoning (2025) ★★☆☆