Un film impossible...
Il ne vaut pas mieux que le dernier Indiana Jones.
Ethan Hunt et ses copains affrontent une intelligence artificielle et se payent la tête du spectateur en cryptomonnaie.
Christopher McQuarrie le réalisateur de cet avatar indigeste enterre définitivement la série télé de Bruce Geller qui doit se retourner dans sa tombe.
Le scénario de cette chose est à peu près pareil. Vide et bourré de temps morts. Bref il y a une clé dont il faut réunir deux parties pour savoir ce qu'elle ouvre, cela ne vous rappelle rien, le cadran de la destinée, par exemple, une baston sur le toit de l'Orient-Express... Une poursuite dans les rues pavées et étroites de Rome à bord d'une Fiat 500 jaune, nous rappelle furieusement celle en tuk-tuk dans les ruelles de Tanger...
Il n'y a rien d'original dans ce déblockbuster de presque trois heures. Même la folle cascade en moto de Tom Cruise dévoilée dans la bande annonce est une copie du saut de Tom Pagès à Avoriaz réalisé en 2021.
Cette septième mission impossible n'est pas un bon film. Et puis il y a l'acteur qui depuis "La couleur de l'argent de Martin Scorsese est incapable de la moindre émotion. Ne parlons pas non plus des drôles de dames qui entourent la star. Rebecca Ferguson, Hayley Atwell, Pom Klementieff ou Vanessa Kirby sont insipides, voire insignifiantes... Elles pimentent certes un peu cet épisode mais ne tiennent pas vraiment de rôle dans ce septième opus qui n'est qu'un ensemble bien pratique pour du business Nintendo ou PlayStation ou autre. Voilà donc une mission dont il est inutile d'attendre avec impatience la suite.