Amoureuse humiliée
La génération qui a eu 20 ans, un peu moins ou un peu plus, au moment de la parution de La nostalgie n'est plus ce qu'elle était et, dans les mêmes années, de la sortie de La vie devant soi, a...
le 1 oct. 2025
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Sept ans après son dernier film, Diane Kurys revient avec une chronique intime sur les douze dernières années du couple Montand/Signoret. Honnêtement, j’y allais à reculons : la bande-annonce n’était pas engageante et Kurys n’a jamais vraiment signé de chef-d’œuvre.
Et pourtant, j’ai plutôt bien aimé. Le film est truffé de références cinéphiles, ce qui ravira les amoureux du cinéma d’époque. La grande force, c’est Marina Foïs, absolument bouleversante en Simone Signoret, juste, sensible, touchante dans presque toutes ses scènes.
En revanche, Roshdy Zem m’a dérangé : trop dans l’imitation, surtout la voix. Ça sonne faux, parfois presque gênant. Sa partenaire étant elle vraiment dans l'évocation. La mise en scène est assez pauvre, ça fait un peu téléfilm, mais beaucoup de moments d’émotion sincère émergent malgré tout.
Ce n’est pas un grand film, mais si on aime le couple mythique et leur époque, on passe un moment plutôt agréable, même si l’ensemble reste assez anecdotique. Les autres risquent de s’ennuyer un peu.
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