Dans le New-York des années 1980, dans un univers où règnent les animaux anthropomorphiques, un chien solitaire va commander un robot afin d'avoir une belle amitié. Qui va être mise à mal lorsque ce dernier va se rouiller au contact de l'eau de mer durant l'été, et le chien doit se résoudre à le laisser sur le sable, étant trop lourd à transporter. Il espère ainsi le revoir l'an prochain.
Après le succès de Biancanieves, Pablo Berger va cette fois vers le film d'animation, sans aucun dialogue, pour parler de belle façon d'une histoire d'amitié. Ce chien qui au départ veut combler sa solitude va vivre des moments forts avec ce robot, jusqu'à une scène géniale où on les voit danser sur du Earth, Wind and Fire, September en l'occurrence. Le film est coloré, amusant, voire touchant dans la seconde partie, l'absence de dialogues peut être un frein surtout vu sa longueur, mais il y a une telle invention visuelle, une folie, une joie évidente que ça en devient un grand plaisir.
Il y a tout un travail sur la reconstitution du New-York des années 1980, avec des tas de références cinéphiles (aussi bien Shining que Pierre Etaix en passant par La mort aux trousses) que cette double lecture en fait un film amusant pour tout le monde.