Entre Western et Kung Fu

Un chinois arrive en Amérique afin de devenir Cowboy ; il veut partir à l'Ouest, vers San Francisco. Il ne va rencontrer que préjugés et racisme, quand ça ne va pas être un méchant nommé Scalper Jack.

1973 correspond à la période où on découvrait les arts martiaux au cinéma, en particulier grâce à Bruce Lee, et quoi de mieux que de le mixer avec du Western Spaghetti dans un production italienne ? Malgré les attraits parfois bis, et même ridicules, c'est plutôt une bonne surprise, d'une part grâce à la présence de Chen Lee, qui a un problème à l'oeil gauche, mais aussi aux trognes que nous débusquait le cinéma italien. Jusqu'à imposer Klaus Kinski, qui ne peut qu'incarner le grand méchant dans une courte présence, mais sans doute bien payée.

C'est clairement dans le sillage du Western Spaghetti de l'époque, même si là, c'est sans doute plus gore qu'à l'accoutumée car outre les giclées de sang, jusqu'à des amputations et des yeux arrachés, ça se bastonne aussi, car les mecs de l'Ouest ne connaissaient sans doute que les pistolets pour parler, mais là, Chen Lee leur apprend aussi l'art des pieds et des poings. Car bon, les insultes racistes, ça va bien quand bien même il rencontre l'amour avec Carla Romanelli.

Le film n'a rien d'inoubliable, on peut se marrer de l'aspect parfois bis, mais il lie deux genres que j'aime, alors pourquoi se priver ?