Le cinéma turc est quasiment inexistant car ne bénéficiant que de très peu de financement. Raison pour laquelle les remarquables Nuri Bilge Ceylan et Fatih Akin se tournent toujours vers des pays tiers pour coproduire leurs films.

Seule chance pour les jeunes réalisateurs de ce pays, être découverts par des investisseurs au détour d'un festival international, ce qui fut d'ailleurs le cas de Ceylan et Akin.

Au vu de ce "morning - noon - evening", on se prend à espérer que Efe Öztezdoğan ait un jour ce bonheur tant son film est impressionnant, puissant.

Sur fond de thriller social, il dénonce courageusement le sort réservé aux femmes en Turquie. En effet, selon les statistiques, trois y meurent tous les jours, assassinées le plus souvent par leur mari ou de proches parents.

Un chiffre glaçant pour un film qui l'est tout autant.
takeshi29
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le 7 juin 2013

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