J’ai été d’entrée marqué par la scène d’intro, qui prend vraiment aux tripes. Elle nous plonge directement dans l’horreur et montre à quel point il est difficile d’imaginer ce que vivent les populations victimes de barbarie, comme c’est le cas au Congo. Cette ouverture percutante donne tout de suite le ton du film.
Isaach de Bankolé incarne Denis Mukwege avec beaucoup de justesse et d’intensité. En revanche, j’ai trouvé Vincent Macaigne, qui joue Guy-Bernard Cadière, un peu en retrait. Je l’aime bien en général, mais ici, je ne l’ai pas trouvé particulièrement convaincant dans ce rôle.
Le film reste malgré tout fort et émouvant. C’est une belle histoire vraie, un biopic qui porte une vraie leçon. Seul petit bémol : la fin s’enchaîne un peu trop vite, là où certains passages du début ou du milieu auraient pu être compressés pour lui laisser plus de place. Mais globalement, c’est un film que je conseille vraiment, ne serait-ce que pour mieux comprendre ce qui s’est passé au Congo et, plus largement, les violences faites aux femmes.