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Navajo Joe veut se venger du massacre de sa famille. Une bande de desperados commandé par un certain Duncan aime scalper des indiens. La confrontation va être violente.
Corbucci realise un western plein d'action. Dès la première scène, Burt Reynolds se démène comme un petit diable pour commettre sa terrible vengeance. Il est Navajo Joe. Il bondit sur ses ennemis comme un athlète. La caméra de Corbucci propose des plans assez bizarres pour suivre les agissement de l'acteur. Nous sommes loin des pauses opératiques de Leone. Et le métrage tient le rythme sur 90 minutes.
Navajo Joe est le héros de ce western atypique. Il existe très peu de long métrage produit par les italiens ou le héros est un indien. Mais l'antagoniste principal est aussi intéressant que le héros.
Il s'agit de Duncan interprèté par Aldo Sambrell. Cet acteur espagnol est dans un grand nombre de western. Souvent, il se fait tuer au bout de cinq minutes par un cowboy solitaire. Avec Navajo Joe, Aldo Sambrell trouve le rôle de sa vie. Il est le méchant. Mais son personnage possède des failles intéressantes. Son rôle est beaucoup plus subtile qu'il n'y paraît.
Navajo Joe n'est pas le meilleur western de Corbucci. Mais ça reste un très bon divertissement. Et puis, j'ai oublié de dire tout le bien que je pense du score de Ennio Morricone.