le 19 janv. 2022
"Je suis né pour ça."
Les premières minutes que l'on passe à parcourir cette "Nightmare Alley" ont beau nous montrer explicitement la fuite d'un homme devant un passé qu'il a cherché à réduire en cendres, le personnage de...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Voir le film
Le cinéma aime les sagas , les histoires de héros déchus, ou d’anti-héros.
On connaît bien les « rise and fall » des personnages de Scorsese par exemple.
Ici, l’intérêt est que l’histoire est narrée par un Del Toro qui nous a habitué à son univers si particulier. Du Labyrinthe de Pan à Crimson Peak en passant par la forme de l’eau, le réalisateur a son monde bien à lui et l’art de la fable.
Ici nous suivons l’errance d’un homme mystérieux, Stan, qui cherche à fuir son passé et brillamment interprété par Bradley Cooper.
Son chemin croise celui d’une troupe de forains itinérante et haute en couleurs.
Une bande de joyeux drilles malhonnêtes mais terriblement attachants .
Le casting est excellent : Willem Dafoe, Toni Collette, Ron Pearlman….
Ces drôles de personnages adoptent Stan après avoir d’abord cherché à le rouler.
Mais comme il est loin d’être bête, son talent lui permet de trouver sa place dans la bande.
Seulement voila, Monsieur a des ambitions de gloire, de soirées VIP à New York. L’histoire se passe dans les années 1940 pendant la guerre. Son aura lui accorde le coeur des femmes de la troupe et lui permet d’apprendre les tours et ruses des plus anciens pour mettre au point son propre show.
Mais à New York c’est une autre paire de manches. Les gens huppés et éduqués de la grande ville ne se laissent pas facilement berner par un numéro de prestidigitateur, même flamboyant.
Stan va faire la connaissance d’une femme fatale, psychologue des Grands de ce monde.
Ce Docteur Ritter, interprété avec brio par Cate Blanchett va le manipuler et le détruire peu à peu en lui faisant croire à l’amour et qu’elle est son égal.
Son ambition sans limites l’attirera sur un terrain miné où l’erreur ne pardonne pas…
Créée
le 6 déc. 2023
Critique lue 11 fois
le 19 janv. 2022
Les premières minutes que l'on passe à parcourir cette "Nightmare Alley" ont beau nous montrer explicitement la fuite d'un homme devant un passé qu'il a cherché à réduire en cendres, le personnage de...
le 19 janv. 2022
Je n'ai pas lu le roman original de William Lindsay Gresham duquel ce film de del Toro est adapté. Par contre, j'ai vu la version antérieure de 1947 d'Edmund Goulding. Ce qui fait que j'en profite...
le 19 janv. 2022
Le masqué, il attend chaque nouvel opus de Guillermo Del Toro avec ardeur et impatience. Souvenez-vous qu'en 2017, il couinait comme une jouvencelle de ne pas pouvoir aller dans son cinéma fétiche...
le 8 juin 2023
Corée , début 20e siècle. C’est l’occupation Japonaise. Une jeune arnaqueuse se fait embaucher par un seigneur local pour s’élever dans la société, aidée par un complice. Mais rien ne se passe comme...
le 25 mai 2023
Fan de Nicholson, j’ai vu une bonne partie de ses films en tant qu’acteur. Mais je n’avais jamais vu ceux qu’il a réalisés jusqu’à récemment. « The 2 Jakes » qu’il tournera 12 ans plus tard est une...
le 29 janv. 2023
Mais bien plus que ça. Ce film nous emmène dans un univers parallèle de croyances et d’esprits. Où les frontières sont troubles entre le rêve, la réalité, le bien, le mal, le réel et le surnaturel...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique