Tortues Ninja ! Tortues Ninja ! Tortues Ninja, Tortues Ninja...Ok mais rien qu'une fois alors. Vous connaissez ce sentiment, cette excitation de voir porté sur grand écran avec les technologies d'aujourd'hui l'un des dessins-animés de votre enfance. Il y a toujours cette indulgence qui vient avec la nostalgie et le plaisir de retrouver de vieux amis. Et passé la lune de miel, il n'y a plus rien.
C'est un peu ce que l'on ressent avec ce deuxième opus de la relance des chevaliers d'écailles comme disait la chanson. Pourquoi ? Et bien principalement parce que ce qu'on pardonnait la première fois, et bien on ne l'accepte plus. Scénario simpliste, sentiment de vide dans l'ensemble de la trame. Mais malheureusement, ce vide ici n'est pas compensé et la spécificité des personnages est reléguée au dernier plan. Shredder et Splinter font les potiches. Leonardo et son équipe sont passés de cools à lourdingues et les nouveaux personnages qui avaient un capital sympathie indéniable sont navrants (Bebop, Rocksteady), voir transparents (Krang, Casey Jones). Bref, ce Tortues Ninja 2 ressemble à un prétexte pour faire encore un peu plus d'argent et si on devait lui trouver un public, ce serait inévitablement vers les enfants qu'on se tournerait. Ils pourraient éventuellement apprécier les ressorts humoristiques ultra-simplifiés qui sont utilisés. Fini la nostalgie et l'insouciance. Bonjour l'outrance et le pognon.