ne semaine après avoir vu le décevant Up de Pixar, je suis allé voir cet après-midi 9 (Numéro 9 en VF) l'autre film d'animation de l'été, réalisé par Shane Acker et produit par Tim Burton. L'histoire, résumée ici par AlloCiné, est à la fois originale et classique :

Dans un futur proche, la Terre a été ravagée par une grande guerre entre les hommes et les puissantes machines qu'ils avaient crées. Sachant l'humanité condamnée, un scientifique créé 9 petites créatures, fragiles et sans défense à partir d'objets divers ramassés dans les décombres. Incapables de s'opposer aux machines, ils ont formé une petite communauté survivant au jour le jour dans les décombres. Mais le dernier né de cette famille, le Numéro 9 a une mission. Il détient en lui la clé de leur survie et devra convaincre ses camarades de quitter leur refuge de fortune pour s'aventurer au coeur du royaume des machines. Ce qu'ils vont découvrir en chemin représente peut-être le dernier espoir de l'Humanité.

J'avais été enthousiasmé par la bande-annonce aperçue il y a quelques semaines et par l'affiche que l'on peut voir un peu partout actuellement. J'en sorti sans savoir si je venais de voir un grand film ou une tentative ratée de chef d'oeuvre. Je me suis en effet endormi pendant un quart d'heure au milieu du film et je ne sais pas si cette sieste involontaire est due à la fatigue après une semaine épuisante ou à l'ennui. J'ai aimé l'histoire. J'ai adoré les personnages, tous craquants avec leurs petites têtes fragiles (mention particulière pour les jumeaux !). J'ai été ému par la fin, classique mais touchante (j'aurais aimé pouvoir dire ainsi au revoir aux amis disparus ...). Pourtant, je suis sorti du cinéma avec une drôle d'impression, c'est impossible à définir, comme s'il avait manqué un petit quelque chose pour faire basculer ce film du côté de ceux qui m'ont vraiment marqué.

Je pense que je reverrai tout de même ce film avec plaisir quand il sortira en DVD, pour revoir les charmants personnages et peut-être découvrir ce qui m'a manqué cet après-midi.
ZeroJanvier
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le 25 sept. 2010

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Zéro Janvier

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