On est à la peine devant cet ancien toxico sortant de cure pour chercher un emploi. Les 24h de sa vie que le film nous propose ne sont pas mauvaises en soit ; elles sont juste terriblement banales, vues et revues.
D'ailleurs, le héros lui-même ne s'y trompe pas et se précipite vers la fin du film qui enfin le libérera de la fadeur de l'histoire qu'on lui a écrite (tellement prévisible qu'elle n'émeut plus).
À 16 ans, j'aurais sûrement été très touché par Oslo, 31 août. Aujourd'hui, je peste contre un réalisateur qui n'a pas su trouver une nouvelle façon de nous faire découvrir autrement un sujet déjà si souvent traité au cinéma.