Écumant de rage
Nadav Lapid a déjà illustré son peu de goût quant à l'évolution de la société israélienne et de la politique de son Gouvernement dans ses films précédents. Mais après le 7 octobre, Oui raconte un...
le 4 juil. 2025
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Film totalement épuisant, et qui cherche à l'être, sans doute, à la fois virtuose et piégé par sa virtuosité. Quelle place nous est impartie sinon celle de subir, comme de malheureux cobayes plus ou moins consentants, la démesure et le grotesque hystérique des scènes qui s'enchaînent comme autant de dispositifs de mise à feu ? On pense à un certain théâtre contemporain où politique et putasserie vont de pair (Julien Gosselin & co), ou à un croisement hype de Kirill Serebrennikov et Ruben Ostlund (tout le début avec la satire des riches renvoie à SANS FILTRE), soit une certaine tendance du ciné de festival international "chic et punk" (pauvres punks...)
Le personnage principal est une sorte d'endive suragitée mais endive malgré tout, qui prostitue son art (il compose la musique d'un chant guerrier pour Tsahal), ce qui nous vaut un portrait d'Israël en nouvelle Sodome et Gomorrhe. Gros plans de lèvres bien léchantes, rails de coke sur les fesses, caméra tremblante sur grosse techno, tout cet attirail hyper lourd pour dire quoi ? Que les israéliens sont schizos, à la fois religieux intégristes et dépravés du cul ? C'est une vison tout de même fort puritaine...
Heureusement la troisième partie est bien plus nette, et fait notoirement gagner le personnage féminin qui n'était pas gâté dans la première partie. Il est indéniable que l'ensemble est inventif, fort et singulier, mais que de confusion et de testostérone....
Créée
le 25 sept. 2025
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Nadav Lapid a déjà illustré son peu de goût quant à l'évolution de la société israélienne et de la politique de son Gouvernement dans ses films précédents. Mais après le 7 octobre, Oui raconte un...
le 4 juil. 2025
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Si Nadav Lapid, en témoignent ses films précédents, a toujours entretenu avec son pays des relations pour le moins conflictuelles, les attaques du 07 octobre 2023, et plus particulièrement la...
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le 16 sept. 2025
11 j'aime
3
Oui (traduction littérale du "ken" hébraïque) est un film chaotique. Mais commençons directement par ce qu'il n'est pas : un film polémique. Présenté comme un brûlot à la limite de l'antisionisme,...
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le 22 sept. 2025
8 j'aime
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C'est peu dire que la promesse du pitch "marxiste" (le droit des pauvres au luxe et à l'art, incarné par une aide-soignante dévouée qui vole parfois ses clients) n'est pas tenue. Pas de dialectique...
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le 3 févr. 2025
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Film totalement épuisant, et qui cherche à l'être, sans doute, à la fois virtuose et piégé par sa virtuosité. Quelle place nous est impartie sinon celle de subir, comme de malheureux cobayes plus ou...
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le 25 sept. 2025
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Bizarrement sous-estimé, étrangement méconnu, BOULE DE FEU est pourtant l'une des réussites les plus exemplaires d'Hawks - aidé par Billy Wilder au scénario. Des vieux garçons enfermés pour écrire...
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le 31 janv. 2025
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