Écumant de rage
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Avec Oui, Nadav Lapid signe une œuvre qui déroute plus qu’elle ne captive. Le film oscille entre guerre et fête, entre gravité et exubérance, mais ce contraste finit par se diluer dans un ensemble confus. Les ruptures de ton, les scènes irréelles et la surenchère permanente donnent moins l’impression d’un geste maîtrisé que d’un brouillon volontairement chaotique.
La présence insistante d’une sexualité appuyée, difficile à relier au propos central, accentue encore ce décalage. Les personnages brisent même le quatrième mur, interpellant directement le spectateur de manière soudaine, ce qui ajoute à la déstabilisation générale. Plutôt que d’apporter une lecture nouvelle du conflit, ces choix finissent par fatiguer le spectateur, qui sort du film davantage épuisé que bousculé.
En définitive, Oui laisse l’image d’un film volontairement difficile à comprendre, qui revendique une posture élitiste. C’est une œuvre qui saura sans doute toucher un public plus aguerri, tout en laissant une empreinte particulière dans l’esprit de ceux qui le découvrent.
Créée
le 29 sept. 2025
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