Painted Faces
7.2
Painted Faces

Film de Alex Law (1988)

Le film retrace l'arrivée d'enfants au début des années 1960 qui arrivent à l'Opéra de Pékin afin d'étudier et d'apprendre les arts martiaux sous la houlette du Maitre Yu. Qui n'hésite pas à les frapper à coups de bâton, une éducation à la dure, mais qui va permettre à plusieurs d'entre eux d'être reconnus par la suite, notamment Jackie Chan, Yuen Biao ainsi que Sammo Hung.


Tout au long de leurs carrières, les trois acteurs cités chantent régulièrement les louanges de celui qui leur a tout appris ; même si ce fut des années très difficiles, où les parents les laissent en quelque sorte, et qu'ils se font battre s'ils ne respectent pas leur ainé, on sent une admiration de leur part quand ils évoquent ce Maitre Yu. Le film est centré sur leur arrivée, et l'hommage est tel que c'est Sammo Hung, ancien disciple, qui joue le rôle du Sifu, où on verra certains acteurs en devenir, comme Yuen, Sammo, ainsi qu'un certain Gros-Nez, comprenez Jackie Chan, le seul à ne pas être cité dans cette histoire.
Même si le film édulcore les épreuves qu'ils ont subis, je trouve le résultat au fond touchant, très loin des productions habituelles de la Shaw Brothers, avec un Sammo Hung qui fait régner l'ordre, mais qui garde quelque chose de tendre avec ses élèves au fur et à mesure qu'ils grandissent. D'ailleurs, on les voit adolescents à la rencontre des filles pour leurs premiers flirts, mais on voit bien qu'ils sont plus doués pour les arts martiaux que pour la danse ou le dialogue.


Le mot qui ressort de ce film est sans nul doute le respect, avec de très belles scènes impliquant Sammo Hung avec Cheng Pei-Pei qui sont dans le registre de la comédie, pour un départ en Amérique qui rejoint la réalité et dont plusieurs des adolescents de l'école vont partir à Hong Kong faire du cinéma, certains en tant que cascadeurs, ou d'autres comme Jackie Chan, Yuen Biao ou Sammo Hung faire de belles carrières...
Le titre du film vient des scènes d'opéra que les enfants doivent jouer où leurs visages sont peinturés, et gare si ça n'est pas réussi. En tout cas, je ne m'attendais pas à une telle réussite, à la fois simple, franc et touchante.

Boubakar
7
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le 3 mars 2022

Critique lue 80 fois

4 j'aime

Boubakar

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