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On a rarement tendance à se tourner vers l’Australie, qui pourtant ne déroge pas en matière de propositions originales. En témoigne Patrick, film culte de 1978 récemment ressorti par Rimini, plongée dans une horreur bien réelle, jouant avec des peurs réalistes.
Patrick (Robert Thompson), jeune homme aux sérieux problèmes mentaux et responsable de la mort de ses parents, végète dans une clinique où il est dans un coma profond suite à son traumatisme. Alors qu’il est établi qu’il ne se réveillera pas, il est maintenu en vie artificiellement par le corps médical qui souhaite expérimenter sur de potentielles évolutions, d’autant que l’un des autres patients de la clinique prétend que Patrick se déplace lorsque personne n’est présent. L’arrivée de Kathie Jacquard (Susan Penhaligon), nouvelle infirmière dans la clinique, va bouleverser le calme ambiant lorsque Patrick, qui peut en effet se manifester et sortir de son corps, entre en communication avec elle, d’abord par le biais de crachats, puis en utilisant – par l’esprit – une machine à écrire disposée dans la chambre. Impossible pour Kathie de prouver la conscience de Patrick, ce dernier ne souhaitant communiquer qu’avec elle. À mesure qu’il développe son esprit, il parvient à se manifester de manière encore plus dangereuse.
La critique en intégralité : https://onsefaituncine.com/2020/04/21/patrick-au-dela-du-reel-par-dela-le-trepas/
Créée
le 14 sept. 2021
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