Martin Sixsmith (Coogan) est un journaliste anglais et récent ex-conseiller du gouvernement travailliste de Tony Blair. Au cours d'une soirée londonienne Il est approché par une femme dont la mère Philomena (Dench) vient tout juste de lui révéler qu'elle avait un frère aîné. Un frère né il y a 50 ans dans un couvent irlandais et dont elle a perdu la trace après qu'il fut adopté contre son grès. Après maintes et infructueuses recherches, Sixsmith est son dernier espoir de retrouvé son fils.
L'enquête commence là. Et elle s'annonce passionnante : nos deux protagonistes se retrouvent confrontés à la mauvaise foi, la cruauté et au silence dans lequel se murent les nones, puis aux États-Unis à la recherche du fils disparu après qu'ils aient appris que le couvent vendait les enfants issu du péché 1000 dollar pièce.. Là ça commence à sentir bon le brulot et on prierait pour voir un remake des Hommes du président, le couvent de Roscrea remplaçant l'hôtel du Watergate, la vente d'enfants aux riches américains (dont Jane Russell!!!) l'espionnage politique et Martin et Philomena Woodward et Bernstein.
Hélas comme le laissait suggérer son affiche, le film s'enlise petit à petit dans le sentimentalisme (est-ce que mon fils vous a parlé de moi, est-ce qu'il a recherché ses origines), l'humour gériatrique (le double gag des livres) et une bienpensance assez frustrante (il est plus dur de pardonner que de reprocher) quand on voit quelle direction Frears aurait pu prendre à mi-parcours. On ne peut que regretter qu'il ait choisi l'autre.