Mis à mal par la version de Shane Black, la franchise Predator a été relancée par le bon accueil des sympathiques Prey et Killer of Killers tous deux signés Dan Trachtenberg qui rempile ici et c'est plutôt une bonne surprise.
Scindé en deux parties, après un prologue étonnant, on suit les aventures du jeune Dek dans un environnement plus qu'hostile. Les monstres promis sont bien là et la première partie contient son lot d'action, d'effets spéciaux et créatures, notre Predator est accompagné par une androïde qui va l'aider peu à peu à s'humaniser et d'une autre bestiole qui va révéler bien des surprises.
Car la deuxième partie se voit connecter à l'univers Alien mettant en scène la fameuse corporation Weylan Yutani (oui encore eux) dans un second tiers, rempli de rebondissements et de surprises que l'on vous laisse dévoiler. Ce second acte fait plus combat et référence à certains passage d'Alien pour notre plus grand plaisir. Trachtenberg et ses scénaristes n'hésitant pas à rendre pour la première fois le Predator attachant et sympathique.
Côté acteur, si Elle Fanning cabotine un peu au début, elle sait rendre son personnage plutôt touchant par la suite, d'autant que l'actrice a un double rôle qui est impossible d'en dire plus sans spoilers. L'inconnu Dimitrius Schuster-Koloamatangi en Motion Capure (comme dans Avatar) fait vraiment le job et parvient donc à rendre positif la créature du titre. Il faut ajouter aussi de splendides paysages reconnaissables à tous fans du Seigneur des Anneaux, puisque le tournage a eu lieu en Nouvelle-Zélande.
Une scène finale amène bien évidemment une suite et fait un lien avec l'animé précédemment cité, que l'on espère vu le nombre de twists restés lettre morte dans plusieurs films suite aux différents échecs ces dernières années.
Bref, si vous êtes amateur, Trachtenberg livre un Predator pour la première fois humain et attachant dans un environnement bestial réussi et on en a pour notre argent.