Première traque. Dernière chance.

On comprend vite que ce Predator n’est pas qu’un simple slasher extraterrestre : ici, l’intrigue se recentre sur un duo soudé, presque “familial”, face à une menace aussi brutale qu’implacable.

Le film reprend les codes de la licence – chasse, tension, survie – mais ose un twist :

- Une dynamique émotionnelle entre les protagonistes, plus intime que dans les opus précédents.

- Un Predator plus stratégique et moins caricatural, qui traque autant psychologiquement que physiquement.

- L’action est nerveuse, visuellement stylée, sans tomber dans la surenchère.

On retrouve un petit parfum de PREY (2022) dans la manière de mélanger archaïsme, survie et modernité.

La réalisation de Trachtenberg est propre, efficace, et le duo d’acteurs fonctionne particulièrement bien : le lien humain sert l’intrigue, ce qui donne ce côté “familial”, presque inattendu dans la franchise.

Points forts :

- Ambiance post-apo très immersive

- Predator crédible, menaçant

- Personnages attachants

- Rythme maîtrisé (1h46 bien rentabilisées)

Points faibles :

– Quelques facilités scénaristiques

– Le côté émotionnel peut diviser les puristes

Verdict:

- Un Predator qui surprend par sa dimension humaine tout en gardant ses griffes.

- Un bon mélange action + tension + lien familial, assez original pour la saga.

16/20 Ça se savoure !