Il y a de ces lieux dans lesquels on se sent tout de suite bien. Ça peut être une maison de campagne, un 16m2 dans Paris ou encore la salle d'attente d'un cabinet médical. Dans mon cas, regarder un film de Woody Allen c'est un peu comme si je me retrouvais à nouveau sur le canapé-lit de mon premier studio d'étudiante : je m'y sens toujours très bien.
Alors forcément, j'attendais beaucoup de Prends l'oseille et tire-toi. Et, en soit, je n'ai pas été déçue. Il y a ce côté déjanté propre à ses films. Et puis il y a Woody Allen bien sûr que je prends toujours plaisir à regarder.
Mais en finissant ce film, l'expression "les blagues les plus courtes sont les meilleures" m'est venue à l'esprit. En fait, le problème de ce film ce n'est pas qu'il n'est pas drôle, pas intéressant ou que les acteurs sont mauvais. Non, le problème de ce film c'est simplement qu'il est trop long.
En une phrase : oui au burlesque mais non au comique de répétition !