Navet Culte

Dans le genre des bouses massives à grosses ficelles, il y a rarement eu pire. Le calamiteux Tarantino y étale tout son art du vide et de l'idiotie dans un crescendo de deux heures de débileries imparables. Ses manies tape-à-l'oeil, sa structure non linéaire sans intérêt et ses dialogues ridicules ne sont pas là pour réhausser l'oeuvre, et c'est sans compter sur la présence d'un pur casting de produits attrape-gogos humains (ah pardon, à Hollywood on appelle ça des acteurs) et de scènes soi-disant drôles ou marquantes comme la réanimation fantaisiste d'une imbécile qui s'est trop shootée ou un type qui cite sans queue ni tête des passages de la Bible parce que c'est cool (je défie n'importe quel fan de ce prétendu chef-d'oeuvre de me rappeller de mémoire, sans tricher, de quels passages il s'agit, ce qu'ils racontent, et surtout de me dire, là c'est plus dur, en quoi ils font sens de quelque manière que ce soit) avant de tirer sur des gens parce qu'ils ont pas remboursé leur méchant patron. Sérieusement, il n'en faut pas plus que ça ? Vous me dites que ce genre de film suffit à parvenir au panthéon critique ? Panthéon des ignares...