Le livre préféré des jeunes couillons en mal de rebellion qui se mettent aussitôt après l'avoir lu à traiter n'importe quel état, système ou organisation de "Big Brother" à tout bout de champ. On doit à Orwell l'invention d'un autre point Godwin, en fait... Y'a pas qu'Adolf, y'a le portait de Staline aussi, le Grand Frère adoré de ceux qui disent le détester. Quel beau fantasme, en réalité, ce Big Brother ! Merci du cadeau !
D'ailleurs Orwell est infoutu d'aligner deux phrases. Avec cet autre andouille de Huxley et son Meilleur des Mondes (Pire des Romans), on leur doit ces histoires nulles et pas littéraires, pseudo-dénonciatrices sur lesquelles peuvent se palucher les ados en manque de science-fiction (parce que ça y ressemble de loin) qui n'ont par ailleurs aucune idée de comment fonctionne vraiment le monde, mais qui se sentent subitement le droit de se montrer paranoïaque envers tout et n'importe quoi. De la poligeek, en somme...