Pulp Fiction ou Fiction Pulpeuse chez nos chers amis québécois est LE film aux citations. Vous pouvez établir une conversation d'au moins 10 bonnes minutes rien qu'avec les dizaines, que dis-je centaines de phrases absolument fabuleuses et véritablement épiques de ce film.

La première scène est l'une des scènes les plus magnifiques du cinéma, celle du braquage de la cafétéria. Les deux acteurs discutent, on les écoute en se disant que cette conversation correspond au plus beau démarrage de film jamais vu et déjà, les phrases célèbres fusent : Pretty smart eh ? PPPPPRETTY SMART. Soudain l'image se fige après quelques fucks, le générique commence, le logo PULP FICTION tant attendu s'affiche sous fond de musique entrainante, non moins connue. Je ne savais pas que Tarantino allait mettre les Black Eyed Peas dans son film mais bon, chacun ses goûts... Quoi ? C'est le contraire ? Impossible, les Black Eyed Peas son bocou + conu ke pulp fiction.

Quand la scène de la cafétéria revient côté Vincent Vega et Jules Winnfield, on assiste alors à un monument, une Tour Eiffel dans le Paris du cinéma (jesuistropfierdemamétaphore). Les dialogues, les personnages, l'action, tout est parfait. C'est ce que l'on appelle une putain de scène de clôture. Peu de films peuvent se vanter de finir en une telle apothéose. La première scène était géniale, la dernière scène est géniale puissance 10. Et attendez, je n'ai pas encore parlé de tout ce qu'il reste du film.

Uma Thurman est l'une de mes actrices préférées. Entre Pulp Fiction et Kill Bill, j'ai été littéralement subjugué par le talent de cette actrice. Chaque seconde où elle est à l'écran, une aura se dégage d'elle, un charisme qui se ressent dans chaque mot qu'elle prononce, même lorsqu'elle est à moitié morte ou qu'elle vomit. Si si.

Le coup de feu dans la voiture. Mon dieu, cette scène. Cette scène du coup de feu qui part involontairement dans la voiture et qui tue le jeune. La voiture pleine de sang. Vincent et Jules qui s'engueulent. Mon dieu, quelle scène.

Toute l'histoire de Butch est aussi bien que le reste, surtout la poursuite effrénée avec Marsellus, alors qu'ils sont tous les deux bien amochés. Le moment où Butch est dans sa voiture et qu'il voit Marsellus dans la rue provoque en nous une surprise mêlée à du rire et un bon gros "oh putaaaaaaaain", la même réaction qu'à la scène du coup de feu dans la voiture. C'est cette réaction qui personnellement m'a fait adorer Pulp Fiction, cette suite de OH NON IL L'A FAIT et de C'EST LA MEILLEURE IDÉE DE SCÈNE QUI EXISTE.

Ce film, je l'ai d'abord bien aimé. Un peu. Puis c'était beaucoup, passionnément, à la folie. Aujourd'hui il est dans mon Top 10. Ce film, c'est l'un des films desquels se dégagent une magie, quelque chose d'inexplicable qui fait qu'on aime. Qu'on adore. Mais après-coup, sans savoir pourquoi, parce que ça tourne dans ta tête et tu te sens obligé à un moment de te dire "bon, ok, ce film est l'un des meilleurs films du monde". Et puisque comme écrire une critique sur Pulp Fiction me met de bonne humeur, je finirai cette critique par un smiley.

:)

Créée

le 9 oct. 2011

Critique lue 1.6K fois

40 j'aime

5 commentaires

Architrave

Écrit par

Critique lue 1.6K fois

40
5

D'autres avis sur Pulp Fiction

Pulp Fiction
Sergent_Pepper
9

Dédale & hilares

Il est presque impossible de savoir par quel angle attaquer Pulp Fiction, continent culte dont les multiples visions n’épuisent pas la saveur. Commençons peut-être par ce qui fait sa filiation la...

le 13 mars 2016

178 j'aime

22

Pulp Fiction
Behind_the_Mask
4

Je t'aime, moi non plus

Pulp Fiction et moi, c'est une histoire très compliquée. Il aura fallu que je m'y reprenne à trois fois pour en voir le bout. La première fois, j'avais quinze ans. J'avais fait l'impasse au cinéma et...

le 10 mai 2015

153 j'aime

39

Du même critique

Cloud Atlas
Architrave
9

Tout le monde, tout le temps.

J'ai souri 43 fois. J'ai eu peur 7 fois. J'ai été surpris 12 fois. J'ai vérifié que ma mère ne dormait pas 5 fois. J'ai pleuré une fois. J'ai été perdu. Je me suis retrouvé. J'ai compris. J'ai laissé...

le 9 juil. 2013

157 j'aime

7

Marie-Antoinette
Architrave
9

Lettres d'amour.

Kirsten, je t'aime. Depuis que je t'ai vue dans Melancholia, je t'aime. Tu es magnifique. Tu es parfaite, tu es une actrice parfaite. Je crois que dans ma critique de Melancholia, j'exprime déjà mon...

le 26 oct. 2011

110 j'aime

6

Doctor Who
Architrave
9

Paradoxes.

[critique sans spoilers] J’ai commencé il n’y a pas si longtemps. Je me considère comme un énorme fan, mais quelque part je me sens indigne. J’ai l’impression de ne pas avoir encore accompli tout ce...

le 14 déc. 2013

108 j'aime

18