Ce documentaire suit la préparation d'athlètes prnour les concours de Mr Univers et Mr Olympia en 1975, et plus particulièrement celle d'Arnold Schwarzenegger, alors maitre incontesté du culturisme qui remettait son titre en jeu pour la dernière fois.


A travers ce film, on sent le sincère intérêt des réalisateurs pour cette discipline jusqu'alors peu connue, et qui va plus loin que le cliché des simples mecs qui font de la gonflette. Certains d'entre eux font ce sport en plus de leur métier, et d'autres, comme Schwarzenegger ou Lou Ferigno, y consacrent leurs vies.
Même si son anglais est à couper au couteau, il faut noter la cinégénie d'Arnold qui ne parait pas être terrifié par l'intrusion de caméras, soit à son club de sport, soit quand il se confie sur sa jeunesse. Il faut dire qu'il avait déjà une (petite) carrière au cinéma, faite essentiellement de seconds rôles si on excepte le chef d’œuvre qu'est Hercule à New York.
Pour ses confessions, je vous avouerais ne rien avoir appris, car il reprendra tous ces mots dans ses mémoires, y compris ce passage (qui fait froid dans le dos), où il a refusé d'assister à l'enterrement de son père puis de son frère de peur que ça n'entrave sa réussite. Dit-il avec un sourire...


Si Arnold représente la majorité du film, il y a quelques autres athlètes qui valent le détour comme ce professeur, Mike Katz, qui fait du culturisme comme loisir, mais qui participe à des concours. A un moment donné, il finit quatrième d'une compétition, laissant clairement une déception paraitre sur son visage. Beau joueur, il entend les autres résultats de son vestiaire, et décide d'aller saluer les finalistes, avant de craquer juste au moment d'aller sur le podium.
On a aussi Lou Ferrigno, que l'on connait pour avoir joué Hulk dans la série TV éponyme des années 80, et quelques autres messieurs qui seront de grand amis d'Arnold comme Franco Colombu (qui a joué dans plusieurs films, dont Terminator) et Ken Waller.


Même si c'est un documentaire qui sent la transpiration et la douleur, à en juger les poids qu'ils soulèvent, ça reste très intéressant sur ce qui était presque à l'époque quelque chose de honteux, de clandestin. Le charisme de Schwarzy, puis sa carrière future mettront un grand coup de projecteur sur cette discipline. L'Autrichien partira quant à lui vers d'autres aventures, notamment avec un barbare...

Boubakar
7
Écrit par

Créée

le 17 avr. 2015

Critique lue 785 fois

2 j'aime

Boubakar

Écrit par

Critique lue 785 fois

2

D'autres avis sur Pumping Iron - Arnold le Magnifique

Pumping Iron - Arnold le Magnifique
Gand-Alf
7

King Arnold.

En 1975, Arnold Schwarzenegger n'est pas encore la star du cinéma d'action que l'on connait. Hormis le haut de l'affiche du lamentable Hercule à New-York (qu'il préférerai oublier) et des petits...

le 7 avr. 2015

21 j'aime

6

Pumping Iron - Arnold le Magnifique
Bagatelles
7

Regarder des mecs musclés se mater leur gros muscle toute la journée en poussant des cries, c'est qu

Ah c'est de l'art la musculation ! Beau ! Beau ! Ca s'approche du monde des culturistes mais au final, c'est bien Schwarzy qui crève l'écran. Il est pas con. Il sait ce qu'il veut. Veut être jésus...

le 12 déc. 2010

4 j'aime

Du même critique

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

42 j'aime

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9