Un documentaire bouleversant, d’autant plus qu’il n’y a ici aucune fiction.
Le témoignage de Fatma, 24 ans, sur la situation à Gaza est d’une rare puissance. Elle raconte le quotidien, les pensées, la résilience et la force du peuple palestinien.
Fatma est un symbole. Photographe pleine de rêves et d’ambitions, elle voulait voyager, découvrir le monde. Pendant des mois, on la suit, et on voit peu à peu la guerre ronger son être. Autour d’elle, les gens meurent, avant que ce ne soit son tour… Quelques jours après avoir appris que le documentaire allait être présenté à Cannes, elle disparaît à son tour.
Au début, elle affirmait qu’elle ne quitterait jamais Gaza. À la fin, elle raconte qu’elle se sent prisonnière, qu’elle souffre de dépression et qu’elle veut juste être ailleurs, loin de la guerre.
La famine, la peur, l’épuisement, la mort omniprésente : voilà ce qu’elle traverse et partage avec une sincérité désarmante. Mais toujours, elle parle avec espoir.
Le plus bouleversant, c’est qu’à travers tous ces appels vidéo, elle n’a jamais cessé de sourire.