Reflet dans un diamant mort est véritablement un film unique, dans le sens où il ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir (à part un autre film de Cattet et Forzani). A la frontière du pastiche, du fantastique et du patchwork psychédélique, Reflet se présente comme un film d'espionnage dans lequel un ancien espion aux faux airs de Shaun Connery sur ses vieux jours se replonge dans son passé, et même si le pitch est bon, honnêtement on s'en fout du scénario. Parlant eux mêmes d'écriture "Kaléidoscopique" inspiré du maître Satoshi Kon, Cattet et Forzani créent une confusion permanente par le montage et les raccords qui nous amène à tout confondre, réalité, fiction, fantasme, et on se retrouve au final dans un délire dont les idées visuelles et les sensations procurées nous guident plus que l'histoire. Et est-ce un problème? Non, c'est même là tout l'interêt du film! Ces deux là sont obsédés par la culture italienne dont ils reprennent l'esthétique "eurospy" mélangé aux BD pulp (Satanik est directement cité dans le design), tout en gardant des réflexes un peu "giallo" de leurs anciens films. Cependant aucune de ces références n'est nécéssaire pour apprécier, puisque le credo des deux franco-belges est le suivant : procurer des sensations aux spectateurs, à chaque plan, chaque coupe, le film doit être le plus sensoriel possible et ce, en priorité. Alors n'y allez pas pour l'histoire incompréhensible, mais plutôt pour vous faire masser les rétines et trifouiller le cerveau.
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