Un film réunissant Harrison Ford, Fanny Ardant, Guillaume Galiène (si si 3 secondes au moins), et Patrick Bruel, ça faisait déjà un peu bizarre.
Que ce film soit américain, date des années 90, et qu’on y parle d’internet comme de l’enfance de l’art, ça l’est encore plus.


Surtout quand on voit la mode de l’époque, on se prend une sacrée claque en se rendant compte à quel point ça fait dépassé et ça pique un peu les yeux.


Le ton du film lui même fait très années 90, on se croirait dans les pires séries de la décénnie, avec des personnages plus mono-maniaques et insipides tu meurs.


Par contre Harrison Ford a une classe intemporelle (et intersidérale) , et ça c’est pas mal.


L’histoire est une bluette assez prévisible: la jeune roturière qui en pince pour le volage-cadet de la riche famille qu’elle épie depuis des années part faire ses études à Paris et revient transformée (forcément qui dit Paris dit mode, et on sait tous que faire ses études à la capitale est gage de bon goût…et de rencontre avec Fanny Ardant). Elle est d’attaque pour affronter son amour d’enfance et retrouver par la même occasion le grand frère responsable, trop guindé et sérieusement difficile à dérider.
La suite (ai-je besoin d’en parler?) est courue d’avance.


Sans le côté éminemment kitch de l’ensemble on pourrait y adhérer, mais là c’est presque mission impossible de tomber sous le charme.


Ne reste qu’à découvrir l’original avec Audrey Hepburn, qui j’en suis sûre ne sera qu’une bonne surprise.

iori
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le 6 sept. 2015

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